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À quand remonte la dernière vague de froid en France ?

Si le froid se montre épisodiquement durant cet hiver 2024-2025, nous restons loin des critères de vague de froid. À quand remonte le dernier épisode dans notre pays ?

 

Qu'est-ce qu'une vraie "vague de froid" en France ?

Si les médias évoquent une "vague de froid" dès que le thermomètre atteint des vagues hivernales, ce terme répond à des critères bien stricts en météorologie. Pour que l'on puisse parler de "vague de froid" dans notre pays, Météo France a défini deux conditions. L'indicateur thermique national - qui est une moyenne des températures minimales et maximales d'une journée - doit rester inférieur à 0,9°C pendant au moins trois jours consécutifs et doit descendre jusqu'à -2°C durant au moins une journée.

Critères d'une "vague de froid" selon Météo France - Météo Villes

 

De nos jours, le terme de "vague de froid" est donc complètement galvaudé, étant utilisé à tort et à travers lors de chaque épisode de froid classique. Il est donc primordial d'avoir en tête les critères météorologiques de la vague de froid pour comprendre la suite de cet article.

 

 

Fin février 2018 : la dernière vague de froid

Au sens strict de la "vague de froid", le dernier épisode en France remonte à la fin février 2018. En effet, du 26 au 28 février 2018, l'indicateur thermique reste dans le négatif avec un pic à -3,2°C le 27. Les deux tiers nord et est de la France avaient connu 2 à 3 journées sans dégel, y compris Paris. La nuit la plus froide fut celle du 27 au 28 février avec des minimales descendant fréquemment sous les -10°C dans le centre et l'est de l'hexagone. Il avait fait jusqu'à -14°C à Luxeuil, Saint-Étienne et Aurillac.

Températures minimales durant la nuit du 27 au 28 février 2018 - Météo France

 

 

Un vent d'est soutenu était venu accentuer la sensation de froid avec des valeurs négatives sous abri les après-midi mais des ressentis demeurant parfois proches de -10 en plein jour ! Certains secteurs bordant le Lac Léman ont été recouverts de glace sous les embruns poussés par la bise, comme l'illustre cette photo. On pouvait aussi voir des sculptures de glace recouvrir les falaises du Pas-de-Calais. Cette vague de froid avait surtout été marquante par son caractère tardif, à seulement quelques heures du mois de mars et du printemps météo.

Bords du lac Léman figés dans la glace à Versoix (Suisse) le 28 février 2018Benjamin Daujat / Planète Météo

 

 

Février 2012 : la dernière vague de froid marquante

La vague de froid de la fin février 2018 n'a toutefois pas marqué tous les esprits, notamment en raison de sa brièveté. Depuis le début du siècle, la plus grande vague de froid date de février 2012. Durant 11 jours, les températures atteignent des valeurs glaciales sur une bonne partie du pays, en lien avec une réserve d'air glacial venue tout droit de Scandinavie et de l'ouest de la Russie. Entre Rhône-Alpes et l'Alsace, le seuil des -20°C à 850 hPa (vers 1500m) avait été frôlé début février 2012 (un cran moins froid que la vague de froid marquant de janvier 1987) !

Masses d'air à 850 hPa (vers 1500m) le 5 février 2012 - via meteociel.fr

 

 

On relèvera jusqu'à -30°C à Villar d'Arène (1665m), -25°C à Maiche (25), -21°C au Puy, -20°C à Mulhouse, Romorantin & Reims, -18°C à Aurillac, -17°C à Bergerac, -16°C à Clermont-Ferrand ou encore -15°C à Strasbourg. La neige fait même son apparition en quantité sur le littoral Méditerranéen (jusque sur le littoral Corse) et, fait inédit au cours du XXIème siècle, plusieurs fleuves majeurs du pays se retrouvent partiellement gelés, dont la Loire ! Ces scènes restent inédites depuis : ces 12 dernières années, aucun épisode n'a ne serait-ce qu'approché la vague de froid de 2012...

La Loire gelée à Decize (58) le 8 février 2012 – via Météo Paris

 

 

Les vagues de froid sont de plus en plus rares

Avec le réchauffement climatique, vivre une véritable vague de froid devient rare en France. Désormais, il devient rare de voir l'indicateur thermique national inférieur à 0°C alors qu'il s'agissait d'une situation vécue très couramment lors des hivers des précédentes décennies : pas moins de 499 jours avec un indicateur national négatif depuis 1945 ! L'occurrence est en nette diminution, passant de 238 jours sur la période 1951-1980 à 132 jours sur la période 1991-2020, soit une baisse de près de 45% en seulement 40 ans !

Nombre de journées avec un indicateur thermique national négatif depuis 1945 - données infoclimat.fr

 

 

Au total, 46 épisodes de "vagues de froid" ont été identifiés par Météo France dans notre pays depuis 1947. Sur le graphique ci-dessous, on constate que la majorité des vagues de froid qui ont touché la France ont eu lieu entre 1947 (début des mesures) et 1971. Ensuite, on note un déclin notable de ces épisodes, qui s'est accentué depuis 2010. En effet, sur les 14 dernières années, seuls deux épisodes de vagues de froid ont été observés : février 2012 et fin février 2018. Dérisoire lorsqu'on constate que les vagues de froid étaient présentes plus d'une année sur deux dans les années 1950-1960...

Vagues de froid observées en France depuis 1947 - Météo France

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Chambery

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Notre ville de CHAMBERY


Chambéry est une commune française de la région Rhône-Alpes située dans les Préalpes du Nord, entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, au confluent de l’Albanne et de la Leysse. C’est la préfecture de la Savoie.
Sa superficie est de 21 km² pour une altitude située entre 245 et 560 m.
Sa population est d’environ 60.000 habitants.


Le climat de Chambéry est continental montagnard. Ceci engendre des précipitations abondantes car notre ville est située sur la façade occidentale des Alpes, et à proximité du massif des Aravis, très arrosé. Il y pleut en moyenne 120 jours / an avec un cumul de 1136 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1950 h.


L'histoire de Chambéry : Acquise par la maison de Savoie en 1232, la ville de Chambéry devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1329 lors de l'établissement officiel du Conseil résident[ ] jusqu'à son transfert à Turin en 1562[]. Chambéry demeure toutefois la capitale historique des Etats de Savoie. Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d'Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1720, ont exercé une influence certaine en Europe, notamment en instaurant un véritable laboratoire de l'« absolutisme éclairé ». De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France. Marquée par une industrialisation tardive, l'économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l’armée. Son centre historique a été partiellement détruit dans les bombardements de 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années cinquante, puis dans les années soixante, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l'Université de Savoie, implantée en 1979, a apporté à Chambéry une importante population étudiante. Le grand nombre de résidents étrangers (notamment italiens), confère à la ville un caractère cosmopolite.


Les principaux centres d’intérêt de Chambéry sont : La crypte de Lémenc, le château des ducs de Savoie, la cathédrale Saint-François-de-Sales, la fontaine des éléphants et la vieille ville.