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Bilan de l'ouragan Maria entre Antilles et Porto-Rico

L'activité cyclonique en cette saison 2017 semble particulièrement active sur l'Atlantique Nord. Après l'ouragan Harvey fin août (>>), mais également José et surtout Irma durant la première moitié de Septembre (>>), les systèmes tropicaux se multiplient ces derniers temps, et c'est cette fois Maria qui a monopolisé toute l'attention cette semaine.

Un événement dont le premier chapitre s'est déroulé le 16 septembre, lorsqu'une zone orageuse prendra en vigueur à un bon millier de kilomètres à l'Est de l'arc Antillais, à la longitude de la Guyane française. En zone particulièrement favorable, le centre américain de surveillance cyclonique (National Hurricane Center NHC) estime alors à 90% la probabilité de voir évoluer ce système en ouragan au cours des prochains jours.

Il ne faudra alors attendre que 36 heures pour voir ces dires confirmés : dès la fin de journée du 17 septembre, Maria devient le 7e ouragan de l'année sur le bassin Atlantique (catégorie 1) avec des rafales estimées à environ 120km/h. Sa trajectoire Ouest-Nord-Ouest ne laisse alors peu de doutes sur le fait que l'arc Antillais sera une nouvelle fois impacté, seulement quelques jours après le passage d'Irma (>>)

Les diverses prévisions émises à partir des multiples modèles numériques restent toutefois modérées par rapport à Irma, puisque Maria devait atteindre la partie Nord des Antilles en tant qu'ouragan de catégorie 1, voire 2 (rafales autour de 150 à 160km/h). Mais malheureusement, rien ne se passe comme prévu. L'ouragan fini par s'intensifier de façon incroyablement rapide et inattendue, bien au delà de toutes les modélisations précédentes. La pression au niveau de l'oeil chute de manière spectaculaire (-38hPa en une demi-journée) et les vents atteignent des valeurs remarquables. En soirée du 18 septembre, alors que Maria n'a pas encore traversé l'arc Antillais, l'ouragan atteint le stade d'ouragan majeur, avant d'être classé officiellement en ouragan de catégorie maximale (5/5) contre toute attente, bien au delà de toutes les prévisions initiales.

Image d'illustration pour Bilan de l'ouragan Maria entre Antilles et Porto-Rico

Intensité des vents de l'ouragan Maria - comparaison avec les prévisions initiales d'un panel de modèles au 16 septembre 2017

La Martinique et la Guadeloupe sont placées en vigilance cyclonique « violette », synonyme de confinement obligatoire. Mais c'est au final la Dominique, située entre nos deux départements d'Outre-Mer, qui sera traversée de part en part par l'oeil du cyclone. Avec une pression atmosphérique de 925hpa, ce ne sont alors pas des rafales de 150km/h mais de 260km/h qui vont ravager entièrement cette île de plus de 70 000 habitants durant la nuit du 18 au 19 septembre. Alors que les contacts avec l'île sont rompus, le Premier ministre de la Dominique Roosevelt Skerrit lui même sinistré (résidence inondée, toiture arrachée) est alarmiste sur la situation. « Les premières informations font état de destructions très étendues. A ce stade, nous avons perdu tout ce qui pouvait être perdu » déclare -t- il via les réseaux sociaux. Des dires rapidement confirmées puisque la Dominique est totalement sinistrée. La situation est catastrophique et la plupart des habitations sont endommagées voire totalement détruites. Les communications sont majoritairement coupées, et la population est privée d'eau potable ainsi que d'électricité. Le bilan humain est lourd puisque 15 personnes trouvèrent la mort à son passage. Il s'agit du premier cyclone de catégorie 5 à avoir touché l’île depuis le recensement des cyclones.

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Rue dévastée à Roseau, capitale de la Dominique - 21 septembre 2017 - AFP / Libération

Malgré de fortes pluies ainsi que des rafales dépassant en pointe les 120km/h sur le nord de l'ile, la Martinique parvient à rester à l'écart des conditions les plus dantesques. Une situation bien plus contrastée pour la Guadeloupe, et notamment les îles des Saintes passant plus proche du mur de l'oeil, avec des rafales ayant potentiellement dépassé les 200km/h, provoquant de nombreux dégâts, et plogeant 40% de la population dans le noir. Le bilan humain, bien que plus limité qu'en Dominique, fait tout de même état de deux morts, deux disparus et de nombreux blessés.

Rafales de vent et cumuls de pluies lors du passage de Maria sur la Guadeloupe - (données Météo-france - carte Keraunos)

 

 

Après une nouvelle intensification (pression minimale de 909hPa, rafales atteignant 280km/h), et poursuivant sa route vers le Nord-Ouest, c'est désormais au tour des Iles Vierges des Etats-Unis de subir de plein fouet les effets de l'ouragan toujours en catégorie 5, moins de deux semaines après le passage d'Irma. Les dégâts une nouvelle fois importants, aucun décès n'est à déplorer à son passage.

Ce qui n'est malheureusement pas le cas de Porto Rico qui sera traversé d'Est en Ouest entre le 20 et le 21 septembre. Rétrogradé en catégorie 4 à son arrivée, une rafale de 190km/h est mesurée à Camp Santiago, mais aussi 182km/h dans la capitale San Juan. La totalité des 3 millions et demi d'habitants du territoire est coupée d'électricité, le retour à la normale étant envisagé seulement sous «  4 à 6 mois » dans certains secteurs de la ville selon le maire Carmen Yulín. En plus des rafales tempétueuses, les précipitations abondantes ont provoqué de grosses inondations (jusqu'à 962mm relevés à Caguas, soit 2/3 du cumul annuel moyen). Le bilan fait état de 15 morts et de plusieurs disparus.

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L'île de Puerto Rico a été ravagée par l'ouragan Maria - 21 septembre 2017 - HECTOR RETAMAL / AFP

 

 

Dans les terres au dessus de Porto Rico, Maria perd quelques peu en intensité (rétrogradation en intensité 2 à 3). Continuant sa route, l'ouragan frôle les îles Turks-et-Caïcos, près des Bahamas le 22 septembre. Inclinant sa route vers le Nord, ce dernier ne devrait plus toucher aucune terre sur son parcours lors ce des prochains jours, avant se s'atténuer en seconde partie de semaine à venir.

Image satallite en temps réel de Maria NOAA

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Au total, 37 décès ont été déplorés sur l'ensemble de son parcours, le tout accompagné de dégâts parfois majeurs sur la Dominique et Porto Rico.

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Chambery

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