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BILAN JUIN 2013 : lourd et orageux à l'Est, frais et pluvieux dans l'Ouest

Ce mois de juin 2013 aura été celui de tous les contrastes : entre fraîcheur et humidité persistantes dans l'Ouest et une ambiance plus lourde et parfois orageuse dans l'Est malgré une dernière semaine sensiblement rafraîchie, ce mois de juin 2013, premier mois "météorologique" de l'été, sans cesse hésitant entre automne et été, aura également brillé par un ensoleillement souvent déficitaire.

 

- Tout d'abord un bref retour sur les conditions atmosphériques qui ont présidé à ce temps souvent instable avec des hautes pressions le plus souvent absentes, ou en tout cas trop loin sur l'Atlantique ou sur l'Europe Centrale, ce qui a empêché  la mise en place d'un temps durablement sec et ensoleillé. Malgré tout, ce mois de juin aura tout de même apporté le premier "gros coup de chaleur" de l'été dans l'Est.

 

Image d'illustration pour BILAN JUIN 2013 : lourd et orageux à l'Est, frais et pluvieux dans l'Ouest Image d'illustration pour BILAN JUIN 2013 : lourd et orageux à l'Est, frais et pluvieux dans l'Ouest
Entre les 17 et 20 juin, un véritable coup de chaud a concerné l'est du pays tandis que violents orages et de fortes pluies s'abattaient dans l'ouest. En fin de mois, l'anticyclone des Açores, trop loin sur l'Atlantique, fait descendre de l'air frais et humide de la Scandinavie vers nos contrées. 

 

 

 

 
- Après cet aperçu de la situation générale, un rapide tour d'horizon en quelques photos de ce premier mois de l'été.
 
 
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Comme un signe : en ces premiers jours du mois, ciel couvert, fortes pluies et inondations touchent déjà le Sud-ouest...
 
 
 
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Le 6 juin, un violents orage de grêle éclate sur Hendaye et provoque des inondations
 
 
 
 
 
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Le 8 juin, il tombe 106 mm de pluie sur Biarritz, un record sur 24 heures au mois de juin ; à Espelette (photo ci-dessus), des inondations se produisent. 
 
 
 
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Le 9 juin, sous un temps très instable, plusieurs trombes marines sont observées au large du Var et des Alpes-Maritimes
 
 
 
 
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Le 17 juin au matin, deux orages très violents éclatent sur Paris, des chutes de grêle sont observées : 21 mm de pluies sur la capitale
 
 
 
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Nouveaux violents orages sur le bassin parisien le 19 juin : l'autoroute A1 est inondée, une rafale de vent à 100 km/h est mesurée à Roissy avec 40 mm de pluie en 1 heure !

 

 

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A Villemomble (Seine-Saint-Denis), inondation localisée le 19 juin lors du dernier gros orage de la période (débutée le 16 juin)

 

 

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La grotte de Lourdes noyée sous les eaux après la crue du Gave de Pau le 18 juin, des inondations liées à la fonte de la neige en montagne et aux pluies incessantes (119 mm de pluies à Gavarnie).

 

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Le 19 juin, après une journée de chaleur écrasante (près de 34°C), un violent orage accompagné d'une tornade (F3) ravage la région de Châtillon-sur-Seine en Bourgogne, plusieurs maisons endommagées : 71 mm de pluies tombent à Chamblanc (Côte-d'Or) en 1 heure 30 lors de cet orage.

 

 

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Annecy avant les orages du 19 juin au soir : 30°C au thermomètre sous une chaleur très pesante (34°C relevés la veille)

 

 

 

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Le 20 juin, dernier jour de grosse chaleur dans l'Est : violents orages entre Annecy et surtout Genève qui connaît une tempête de grêle 

 

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Après la chaleur, retour de l'hiver dans l'Est avec de la neige dès 1800 mètres d'altitude le 22 juin  au matin (2 photos prises à 2 jours d'intervalle avec la neige présente au sol dès 1900 mètres à la Clusaz)

 

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Triste fin de mois et ciel d'automne sur la région lyonnaise le 27 juin au soir et tout juste 20 °C au thermomètre...

 

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Le ciel n'est pas à la fête le 28 juin à Paris avec de la pluie, pas de soleil et un tout petit 17°C en milieu d'après-midi. Pour un peu, on se croirait à la Toussaint et on rallumerait le chauffage...

 

 

Concernant  les températures, elles ont été contrastées. Dans l'Est, la présence d'un anticyclone sur l'Europe Centrale a permis aux températures de grimper et d'atteindre des valeurs très élevées ponctuellement. Dans l'Ouest en revanche, la présence continue d'un ensemble dépressionnaire situé sur le proche-Atlantique a empêché les températures d'atteindre un niveau de saison. A l'échelle du territoire, cela se traduit par des températures inférieures aux normales de saison du Midi-toulousain aux côtes de la Manche (-1°C de déficit). A l'est du Rhône et de la Saône au contraire, les températures affichent un excédent de +1°C par rapport aux normales.

Les journées des 13, 17, 18 et 19 juin ont été emblématiques de ce contraste thermique sur le pays puisqu'on relevait, sous un ciel couvert et pluvieux, de 14 à 17°C le long de la façade atlantique, entre Biarritz et Brest. Dans le même temps les régions s'étendant de l'Alsace à Rhône-Alpes connaissaient un épisode de fortes chaleurs avec des températures de 33 à 37°C sous un soleil de plomb, avant l'arrivée de violents orages les 19 et 20 juin. A Strasbourg et à Ajaccio, des records de chaleurs absolus pour un mois de juin ont été relevés avec respectivement 35,8°C et 38,5°C les 19 juin et 18 juin. Sur Biarritz et Bordeaux au contraire, les 18 et 19 juin 2013 ont été les plus frais jamais enregistrés pour ces deux villes avec 15 et 16°C en température maximale. Dernière anecdote qui concerne Toulouse où la température au 30 juin n'avait pas toujours pas atteint la barre des 30°C, constituant une des dates les plus tardives où une telle valeur n'avait pas été encore observée.

Enfin, la dernière semaine du mois de juin s'est révélée très fraîche avec des températures inférieures de 5°C aux moyennes. Les 25 et 26 juin au matin, on relevait de très nombreuses valeurs inférieures à 10°C avec 4°C au Puy et à Charleville-Mézières, 5°C à Guéret et à Vichy, 6°C à Clermont-Ferrand et Saint-Etienne et 8°C à Bergerac. Cette dernière semaine de juin est la plus fraîche du mois, rappelant la fin juin 1981 où à la même époque de l'année les températures dépassaient rarement les 15°C dans le nord les après-midi ; ainsi le 28 juin dernier, on mesurait de 15 à 18°C seulement du Massif-Central à Rhône-Alpes et aux régions situées au nord de la Seine sous un ciel uniformément gris et bas et la neige était signalée dès 1900 mètres sur les Savoies.

 

 

 

Différences de températures par rapport à la normale

(en moyenne sur l'ensemble du mois)
 
 
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Les précipitations ont été très inégalement réparties sur le territoire. De la Normandie au Nord-Pas-de-Calais, elles ont été déficitaires, ces régions ayant été épargnées par les orages et les fortes pluies : de fait, c'est le sixième mois consécutif sur ces régions du nord où les pluies se montrent assez rares. Dans l'Est, après les fortes pluies du printemps qui ont culminé avec les inondations de mai dernier, la tendance est là aussi à une raréfaction des pluies. Toutefois, sous les violents orages des 18 et 19 juin, on a pu très ponctuellement relever des lames d'eau impressionnantes, comme à Chaumont en Haute-Marne où le 19 juin il est tombé 56 mm de pluie en une heure avec une rafale mesurée à 160 km/h au plus près d'une tornade passée assez près de l'agglomération, ou encore les 71 mm de pluies recueillis le même jour à Chamblanc en Côte-d'Or. Dans le Sud-est, la sécheresse estivale a débuté avec moins de 5 mm de pluies mesurés sur l'ensemble du mois entre Orange, Montpellier et Toulon où mistral et tramontane ont limité l'apparition des pluies.
 
Mais ce qui a le plus marqué ce mois de juin, ce sont les pluies très abondantes qui ont sévi au sud de la Garonne, de l'Aquitaine au Midi-Pyrénées et qui ont entraîné de très nombreuses crues de rivières. Des crues dont la gravité a été accentuée par la fonte brutale d'un manteau neigeux encore très important pour un début juin. Le 18 juin, il est tombé 119 mm de pluie à Gavarnie, 72 mm à Luchon. En contre-bas, l'agglomération de Lourdes s'est retrouvée sous les eaux d'un Gave gonflé à la fois par les fortes pluies tombées en amont, combinées à la brutale fonte de la neige en montagne. D'autres épisodes de fortes pluies ont touché le Sud-ouest avec par ordre d'importance, le 6 juin avec un violent orage de grêle qui a inondé Hendaye, le 8 juin où 106 mm de pluies ont été recueillis à Biarritz, établissant un record de précipitations tombés en 24 heures pour un mois de juin, ou bien encore les 4 premiers jours de juin très pluvieux en Midi-toulousain avec 60 mm de pluies.
 
L'autre élément marquant de ce mois de juin sont les violents orages qui ont éclaté en région parisienne : déjà, le 6 juin, le sud de l'Île-de-France était touché par de fortes pluies avec une lame d'eau de 62 mm (soit l'équivalent d'un mois de pluie) tombée sur Bretigny-sur-Orge. A noter que ces fortes pluies ont totalement épargné Paris. Du 16 au 19 juin, de violents orages se sont succédé en Île-de-France. Le 17 juin au matin, des pluies diluviennes se sont produites en 2 épisodes distincts : cette situation a pu rappeler l'orage du 19 juillet 1994 où la nuit était subitement tombée sur Paris lors d'un violent orage, dans un contexte météorologique analoge à celui du 17 juin dernier. Enfin, le 19 juin au soir, une ligne de violents orages a balayé à nouveau le bassin parisien, avec des chutes de grêle, des rafales de vent qui ont atteint les 100 km/h à Roissy (80 km/h dans le centre de la capitale). Près de 40 mm de pluies sont tombés en 1 à 2 heures, provoquant des inondations au nord de Paris (Villemomble et Roissy).
 
 
 
Différences des précipitations par rapport à la normale (en moyenne sur l'ensemble du mois)
 
(NOTA : 100 % = dans la moyenne)
 
 

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Enfin l'ensoleillement a pâti d'un temps où les conditions anticycloniques n'ont été que trop rarement présentes : il n'y a pas de miracle et c'est bien dans l'Ouest situé au plus près de la dépression atlantique que l'ensoleillement s'est révélé le plus faible. Situation plus favorable dans l'Est où grâce au coup de chaud de la mi-juin, l'ensoleillement se montre à peu près conforme à la normale.
 
 
Ecart de l'ensoleillement à la normale
 
 
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Récapituatif des valeurs extrêmes en juin 2013

 

 

Température maximale

38,5°C à Ajaccio (Corse) le 18 juin

Température minimale en plaine

3,3°C à Auberive (Marne) le 26 juin

Pluie maxi sur 24 heures 

Pluies sur un mois

119 mm de pluies à Gavarnie (Hautes-Pyrénées) le 18 juin

234 mm à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques)

Rafale de vent maxi

160 km/h à Chaumont (Haute-Marne) le 19 juin

 

 

Conclusion ce mois de juin 2013 n'a pas présenté de caractère véritablement estival malgré le court épisode de fortes chaleurs dans l'Est. Dans la lignée des 5 premiers mois de l'année où la température (à l'échelle de la France) s'est montrée plus fraîche que la moyenne, ce premier mois d'été n'a pas dérogé à la règle (malgré l'excédent d'1°C dans l'Est). Au niveau des pluies, les régions les plus septentrionales continuent d'être privilégiées avec un temps plus sec qu'ailleurs alors qu'au contraire, dans le Sud-ouest, les épisodes de fortes pluies se répètent depuis janvier dernier...
 
 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Chambery

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Chambéry est une commune française de la région Rhône-Alpes située dans les Préalpes du Nord, entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, au confluent de l’Albanne et de la Leysse. C’est la préfecture de la Savoie.
Sa superficie est de 21 km² pour une altitude située entre 245 et 560 m.
Sa population est d’environ 60.000 habitants.


Le climat de Chambéry est continental montagnard. Ceci engendre des précipitations abondantes car notre ville est située sur la façade occidentale des Alpes, et à proximité du massif des Aravis, très arrosé. Il y pleut en moyenne 120 jours / an avec un cumul de 1136 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1950 h.


L'histoire de Chambéry : Acquise par la maison de Savoie en 1232, la ville de Chambéry devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1329 lors de l'établissement officiel du Conseil résident[ ] jusqu'à son transfert à Turin en 1562[]. Chambéry demeure toutefois la capitale historique des Etats de Savoie. Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d'Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1720, ont exercé une influence certaine en Europe, notamment en instaurant un véritable laboratoire de l'« absolutisme éclairé ». De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France. Marquée par une industrialisation tardive, l'économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l’armée. Son centre historique a été partiellement détruit dans les bombardements de 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années cinquante, puis dans les années soixante, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l'Université de Savoie, implantée en 1979, a apporté à Chambéry une importante population étudiante. Le grand nombre de résidents étrangers (notamment italiens), confère à la ville un caractère cosmopolite.


Les principaux centres d’intérêt de Chambéry sont : La crypte de Lémenc, le château des ducs de Savoie, la cathédrale Saint-François-de-Sales, la fontaine des éléphants et la vieille ville.