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Bilan météo et climatique de juillet 2025 : un début caniculaire, puis plus maussade voire frais

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un nouveau bilan climatologique. Place désormais au bilan cartographié de JUILLET 2025 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*. Les anomalies présentées sont calculées à partir des moyennes climatiques de la période de référence 1991-2020 sur l'ensemble des stations du panel.

 

Après un mois de juin véritablement caniculaire (+3.3°C), ce mois de juillet a renoué avec des températures un peu plus respirables. De ce fait, l'anomalie, bien qu'une nouvelle fois positive, est nettement plus modérée avec un écart de +0.9°C par rapport à la moyenne 1991-2020. A noter qu'avec un indicateur national de 22.0°C, juillet a été légèrement moins chaud que juin (22.2°C), ce qui ne s'était plus produit en France depuis 2003

 

Juillet 2025 se situe peu ou prou dans les niveaux observés en 2024 et 2023. Nous restons bien loin des records, dont le podium des plus chauds est composé de juillet 2006 (+3.3°C), juillet 1983 (+2.3°C) et de juillet 2018 (+2.1°C). 


Indicateur thermique national pour juillet 2025 depuis l'après-guerre (1945) - Infoclimat

 

Si le bilan national est de +0.9°C, ce mois a toutefois été coupé en deux, avec une première partie encore bien estivale (+2.0°C du 1er au 20 juillet), mais une fin de mois plus maussade et fraîche (-1.2°C du 21 au 31 juillet). 

 

Car en effet, le mois avait débuté sous des températures anormalement élevées, avec des valeurs caniculaires (vague de chaleur débutée le 19 juin). La barre des 40°C était dépassée dans plusieurs régions le 1er et 2 juillet, avec un maximum de 41.6°C le 1er du mois à Durban-Corbières (Aude) et 41.3°C à Nîmes. Cette journée marquait alors l'anomalie la plus forte du mois (écart de +7.5°C par rapport à la moyenne 1991-2020 à l'échelle nationale). 


Un premier coup de fraîcheur très relatif s'est ensuite produit entre le 7 et le 10 juillet avec une bascule très temporaire sous les moyennes de saison, et des valeurs parfois sous les 5°C au petit matin (4.3°C à Ménat (63) le matin du 9 juillet). La chaleur est toutefois revenue durant l'intégralité de la seconde décade, sans températures caniculaires cette fois. La véritable bascule s'est produite à partir du 21 juillet avec l'installation d'un flux d'origine plus océanique, marqué par une baisse plus notable et durable des températures. Pas une seule journée entre le 21 et le 31 juillet n'a été au-dessus des moyennes, avec une anomalie toutefois limitée entre -1 et -2°C tout au plus.


Évolution des températures quotidiennes en France durant juillet 2025 et écart à la moyenne 1991-2020 - Infoclimat

 

Cette fraîcheur de la fin de mois n'a toutefois pas été assez marquée et durable pour permettre de compenser les températures estivales de la première moitié du mois. Sur notre panel de station, une seule est en déficit thermique (quasi-anecdotique) : il s'agit de Metz avec un bilan de -0.1°C. Sur le réseau secondaire, plusieurs dizaines suivent toutefois le pas, principalement dans les régions du Centre-Est et du Nord-Est : les déficits par rapport à la moyenne les plus importants sont de -1.0°C à Tarentaise (42), -1.1°C à Bessans (73), et -1.2°C à Pontarlier (25).

 

En revanche sur toute la moitié Ouest mais également sur les bords de la Méditerranée, les valeurs ont été plus élevées avec une anomalie qui y dépasse souvent la barre du +1°C. Sur notre panel, les plus gros excédents se situent en Poitou et Pays-de-la-Loire (+1.4°C à Nantes, +1.6°C à Poitiers), en Hauts-de-France (+1.5°C à Lille, +1.8°C au Touquet) ainsi qu'en Provence et Ouest-Corse (+1.9°C à Ajaccio et +2.0°C à Hyères). Quatre stations du réseau secondaire ont par ailleurs franchi cette barre des +2°C, toutes dans le Sud-Est : notons +2.2°C à Calvi (2A), +2.4°C à Pézénas (34) et Valbonne (06) et un maximum de +2.5°C à Lagrasse (11)

 

 

A l'inverse de juin particulièrement sec, juillet 2025 a renoué avec un peu plus d'humidité en seconde partie de mois, de quoi repasser autour des niveaux de saison (+14% sur le panel mais biaisé par un très fort excédent sur la station de Perpignan). 

 

Le début du mois, sous la canicule, s'est avéré encore particulièrement sec. Quelques pluies ont fait néanmoins temporairement leur retour en fin de première décade, sans que toutes les régions soient concernées. Avec le retour du mistral et de la tramontane sur des sols secs, de virulents incendies se sont dès lors déclenchés en secteur Méditerranéen notamment près de Narbonne (>>) et de Marseille (>>).

Si plusieurs salves d'orages ont apporté des pluies particulièrement bienvenues près de la Méditerranée entre le 12 et le 20 juillet, ce n'est réellement que lors de la troisième décade, où l'humidité s'est installée plus sérieusement sur un bon nombre de régions, à la faveur d'un flux orienté au Nord-Ouest. Ce changement s'est orchestré entre le 18 et le 20 juillet, avec un conflit de masse d'air ayant provoqué de forts orages accompagnés de grêle et de violentes rafales de vent en plusieurs régions du pays (>>), et même une tornade sur l'aéroport de Tours en matinée du 21 juillet (>>). Une goutte froide peu mobile a ensuite apporté des pluies parfois abondantes le 24 juillet des Ardennes au bassin Parisien (>>).

 

Ces quelques séquences humides ont permis de dépasser les normes mensuelles pluviométriques sur plusieurs régions du territoire. C'est notamment le cas de l'embouchure de la Loire au Grand-Est, en passant par l'Ile-de-France, la Normandie ou encore en région Centre avec un excédent allant de +60 à +100% voire plus (+60% à Paris, +97% à Troyes, +119% à Nantes). Mais c'est sur le pourtour Méditerranéen, où les salves orageuses ont apporté des cumuls largement supérieurs au normes, pour un mois de juillet habituellement très sec. Il n'est alors pas rare d'avoir atteint deux à trois fois les moyennes sur plusieurs villes (+121% à Bastia, +150% à Montpellier, +165%à Marseille-Marignane). Certaines villes d'habitude très sèches en juillet ont même atteint des excédents très importants : +393% à Perpignan, +498% à Béziers-Cap-d'Agde et jusqu'à +607% à Solenzara (Corse).

 

A l'inverse, certains secteurs ont été davantage épargnées par les pluies. Il s'agit notamment du Sud-Ouest, de l'Auvergne et du Centre-Est de la France avec un déficit qui atteint par endroit les -50 à -70% sur notre panel (-58% à Saint-Etienne, -70% à Bergerac et Tarbes, -72% à Agen, -92% à Auch). La Bretagne (-34% à Brest), le Nord-Pas-de-Calais (-22% à Lille, -33% à Calais) mais également la Côte d'Azur (-66% à Nice) et surtout la côte occidentale de la Corse (-93% à Ajaccio) ne sont pas en reste. 

 

En termes de cumul total des précipitations, c'est bel et bien l'ensemble du bassin Parisien qui a récolté le plus de pluie au cours de ce mois de juillet sur notre panel de stations mais également la Haute-Normandie ou encore la Loire-Atlantique. Sur ces zones, le seuil des 100mm cumulés a été approché voire franchi, avec 95mm à Paris, 104mm à Beauvais et Orléans, ou encore 111mm à Troyes. Toutefois, ce sont des stations des reliefs de l'Est qui ont sur le réseau secondaire reçu le plus de précipitations, avec là des valeurs y dépassant parfois les 150mm entre Haute-Savoie, Jura et Vosges : jusqu'à 178mm à Ballon de Servance (70), 182mm au Ballon-d'Alsace (90), 198mm à Vacheresse (74), et même un maximum national de 260mm à Novel (74).

 

Plus l'on se dirige vers les régions du Sud, plus les cumuls sont faibles, dépassant rarement la barre des 50mm sur les stations principales notamment dans le Sud-Ouest, sur la Corse d'Azur et l'Ouest de la Corse (18mm à Toulouse, 14mm à Agen, 5mm à Nice et un très faible 0.6mm à Ajaccio). Malgré des excédents semblant à première vue remarquable sur les bords de Méditerranée, les cumuls demeurent toutefois assez limités car le mois de juillet est classiquement le mois de plus sec de l'année : on ne relève dès lors "que" 74mm à Perpignan, 43mm à Montpellier, ou encore 29mm à Marseille-Marignane, qui représentent pourtant deux à cinq fois la moyenne de juillet. 

 

 

Pour terminer ce bilan, consultons désormais les valeurs d'ensoleillement... qui à l'échelle nationale et de l'ensemble du mois, sont très proches de la moyenne (excédent faible de +2%). 


Après une première moitié de mois bien estivale et par conséquent bien ensoleillée, les conditions plus maussades de la fin de mois ont occasionné un retour des nuages, limitant de ce fait l'ensoleillement. Ce sont notamment les régions de la moitié Est qui ont terminé ce mois sur une note déficitaire, avec des valeurs de -5 à -10% de l'Alsace aux Alpes en passant par la Franche-Comté (-8% à Strasbourg, -10% à Bourg-Saint-Maurice et même -13% à Embrun). Les nuages ont aussi été présents dans le midi-Toulousain avec un léger déficit atteignant -5% à Albi et -9% pour Toulouse. 

 

Inversement, l'ensoleillement a été plutôt généreux par rapport à un mois de juillet normal dans le quart Nord-Ouest, avec un excédent de +10 à +20% sur la Bretagne et en Pays-de-la-Loire (+12% à Brest, +16% à Nantes, +19% à la Roche-sur-Yon). Partout ailleurs, du Pays-Basque à la région Parisienne en passant par l'Auvergne et à la Bourgogne, nous nous situons assez proche des moyennes. 

 

Traduit en durée totale d'ensoleillement, c'est bien comme souvent sur les bords de la Méditerranée où le soleil a brillé le plus durablement, avec plus de 300 heures voire même au-delà des 350 heures sur plusieurs villes. On grimpe jusqu'à 376h pour Ajaccio, et même 386h pour Marseille-Marignane pour le maximum national ce mois-ci. 

 

Le Centre-Ouest, de la Gironde à l'embouchure de la Loire en passant par le Poitou et les Charentes s'en sortent plutôt bien avec des valeurs d'ensoleillement de 270 à 290 heures au total (275h à Bordeaux, 287h à la Roche-Sur-Yon). En dehors de toutes ces régions, le soleil ne s'est pas montré en moyenne plus de 250 heures au total. Au Nord de la Seine , sur le nord de la Bretagne, mais également au pied des Pyrénées, la durée d'ensoleillement a seulement atteint 200 à 230 heures en moyenne, avec des minimums de 209h à Tarbes, 205h à Saint-Girons, et 202 heures pour Brest. C'est une station du relief du Pays basque qui a été la moins ensoleillée de France en ce mois de juillet, avec 159h à Iraty (64) sur le réseau secondaire

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourges, Bourg-Saint-Maurice, Brest, Brive, Caen, Calais, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Château-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Hyères, Lille, Metz, Romorantin.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Chambery

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Notre ville de CHAMBERY


Chambéry est une commune française de la région Rhône-Alpes située dans les Préalpes du Nord, entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, au confluent de l’Albanne et de la Leysse. C’est la préfecture de la Savoie.
Sa superficie est de 21 km² pour une altitude située entre 245 et 560 m.
Sa population est d’environ 60.000 habitants.


Le climat de Chambéry est continental montagnard. Ceci engendre des précipitations abondantes car notre ville est située sur la façade occidentale des Alpes, et à proximité du massif des Aravis, très arrosé. Il y pleut en moyenne 120 jours / an avec un cumul de 1136 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1950 h.


L'histoire de Chambéry : Acquise par la maison de Savoie en 1232, la ville de Chambéry devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1329 lors de l'établissement officiel du Conseil résident[ ] jusqu'à son transfert à Turin en 1562[]. Chambéry demeure toutefois la capitale historique des Etats de Savoie. Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d'Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1720, ont exercé une influence certaine en Europe, notamment en instaurant un véritable laboratoire de l'« absolutisme éclairé ». De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France. Marquée par une industrialisation tardive, l'économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l’armée. Son centre historique a été partiellement détruit dans les bombardements de 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années cinquante, puis dans les années soixante, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l'Université de Savoie, implantée en 1979, a apporté à Chambéry une importante population étudiante. Le grand nombre de résidents étrangers (notamment italiens), confère à la ville un caractère cosmopolite.


Les principaux centres d’intérêt de Chambéry sont : La crypte de Lémenc, le château des ducs de Savoie, la cathédrale Saint-François-de-Sales, la fontaine des éléphants et la vieille ville.