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Bilan météo et climatique de mars 2025 : ensoleillé et sec au Nord contre grisaille et pluie au Sud !

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un nouveau bilan climatologique. Place désormais au bilan cartographié de MARS 2025 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*. Les anomalies présentées sont calculées à partir des moyennes climatiques de la période de référence 1991-2020 sur l'ensemble des stations du panel.

 

Avec un indicateur thermique national de 9.7°C, ce mois de mars a été plus doux que la moyenne (1991-2020) avec un excédent thermique de +0.7°C. Nous sommes bien loin des deux premières places trustées par les mois de mars 1957 (+2.2°C) et de mars 2017 (+2.1°C). Du côté du plus froid, il faut remonter au mois de mars 1971 et son anomalie de -4.3°C.


Indicateur thermique national pour mars 2025 depuis l'après-guerre (1946) - Infoclimat

 

Durant ce mois, deux périodes de douceur printanière sont à noter : une première constatée entre le 4 et le 11 mars avec des températures atteignant parfois les 20°C jusque dans la moitié Nord (>>), puis durant l'intégralité de la dernière décade du mois avec des niveaux légèrement supérieurs aux moyennes (>>). Entre temps, une période plus froide voire même temporairement hivernale s'était manifestée du 12 au 18 mars, avec l'apparition de quelques chutes de neige jusqu'en plaine (jusqu'à 19 cm à Château-Chinon, dans la Nièvre >>).

 


Évolution des températures quotidiennes en France durant mars 2025 et écart à la moyenne 1991-2020 - Infoclimat

 

La quasi-totalité des villes de notre panel ont été au-dessus des normes habituelles d'un mois de mars. Sur la moitié Nord, cet excédent thermique est souvent compris entre +0.5 et +1°C, avec jusqu'à +1.5°C à Langres. Près d'une trentaine de stations sur le réseau principal et secondaire ont dépassé la barre des +2°C : nous les retrouvons sur notre panel à Bourg-Saint-Maurice (+2.0°C) et à Ajaccio (+2.1°). Le maximum national est pour la station du Fied (Jura) avec +2.8°C.

 

Malgré tout, une petite poignée de stations possèdent un léger déficit thermique. Des températures faiblement sous les moyennes que l'on retrouve essentiellement en Languedoc-Roussillon, sur le Sud du Massif-Central ou encore dans certaines stations des Pyrénées : on note sur notre panel jusqu'à  -0.1°C à Tarbes et -0.2°C à Millau, mais les minimums nationaux sont de -1.2°C à Fitou (Aude) et au Tech (Pyrénées-Orientales).

 

 

Côté pluviométrie, le bilan national sur notre panel de stations est très légèrement déficitaire, de l'ordre de -9%. Il cache pourtant un très grand contraste peu commun entre moitié Sud et moitié Nord.


Car en effet, c'est bel et bien au Nord de la Loire où les conditions ont été cette fois très sèches, tout comme sur le Nord des Alpes, et sur la façade Atlantique. De la Bretagne à l'Alsace en passant par la Normandie ou les Hauts-de-France, les pluies ont été particulièrement faibles, de quoi atteindre un important déficit de -50 à -90% en moyenne ! Sur notre panel, on note jusqu'à -86% à Charleville-Mézières, -87% à Abbeville et même -92% à Saint-Dizier. Un déficit qui se creuse même jusqu'à -95% à Septsarges (Meuse) sur le réseau secondaire. Ce mois est alors sur le podium des moins arrosés depuis 1959 (début des mesures) dans le Nord, le Pas-de-Calais, les Ardennes ou encore la Meuse.

 

Un tel déficit sur un grand nombre de régions, et un bilan national pourtant assez proche de l'équilibre ? Ceci s'explique par les conditions a contrario excessivement humides et arrosées dans le Sud et surtout dans le quart Sud-Est. Au cours du mois, plusieurs épisodes pluvieux ont concerné le secteur Méditerranéen ainsi que les Cévennes, associées notamment aux dépressions Jana (8 et 9 mars >>) et Martinho (22 mars >>). Chacune de ces dépressions ayant par ailleurs provoqué une tempête de vent d'Autan sur le Midi-Toulousain.

Sur toute la Provence, mais également sur le Languedoc et les Cévennes, il est tombé partout plus de deux fois le cumul habituel pour un mois de mars. Un excédent qui atteint même des niveaux impressionnants entre Var et Bouches-du-Rhône : +283% à Hyères, +300% à Aix-en-Provence, et un incroyable +478% à Marseille-Marignane (soit plus de 5 fois la moyenne). Sur les Bouches-du-Rhône, mars 2025 se classe au second rang des plus humides jamais mesurés, juste derrière... mars 2024 !

 

Un contraste saisissant qui se traduit en termes de cumuls par des écarts très significatifs entre le Nord et le Sud. Des pluies bien faibles au nord de la Loire, peinant souvent à franchir le seuil des 30mm sur la plupart des stations. Entre les Hauts-de-France et en Champagne-Ardennes, les 10mm n'ont parfois pas été dépassés avec seulement 7mm à Abbeville et au Touquet, 5mm à Saint-Dizier, et un minimum national de seulement 3.2mm pour Valenciennes (Nord).

 

Et c'est donc dans le Sud-Est où l'on retrouve les valeurs les plus élevées, avec souvent plus de 100 à 200mm sur toute la Provence et la Côte d'Azur : les cumuls les plus importants de notre panel sont pour les villes de Hyères (169mm) et de Marseille-Marignane (171mm). C'est toutefois sur le relief cévenol où les précipitations ont été les plus abondantes, dépassant les 300mm sur le réseau secondaire : jusqu'à 377mm à Castanet-le-Haut (Hérault), 380mm à Mayres (Ardèche) et 394mm à La Souche (Ardèche).

 

 

Terminons ce bilan du côté de l'ensoleillement. Un bilan légèrement excédentaire à l'échelle nationale, de l'ordre de +11%, mais qui cache exactement les mêmes contrastes que pour les précipitations.

 

Car les régions les plus sèches ont été également les plus ensoleillées au cours du mois. Après un hiver bien gris et morose, le soleil a été omniprésent au cours de ce mois de mars au Nord de la Loire, dépassant partout les +20%. Au Nord de la Seine (Bassin-Parisien, Normandie, Hauts-de-France, Champagne-Ardennes), cet ensoleillement a même été remarquable, de quoi atteindre un excédent de +40 à +60% selon les villes : jusqu'à +44% à Paris, +58% au Touquet, et même +63% pour les stations de Rouen et de Charleville-Mézières.

 

A l'inverse sous l'humidité et les pluies, c'est par conséquent la grisaille qui était récurrente dans le Sud-Est et sur les bords de la Méditerranée, avec un déficit globalement compris de -15 à -30%. Sous ce temps bien perturbé, le bilan est de -17% à Montpellier, -25% à Carcassonne, -31% à Perpignan et jusqu'à -35% pour la station de Millau.

 

Et alors que l'on constate habituellement un écart important entre les villes les plus au Nord souvent en queue de peloton, et les stations Méditerranéennes trustant le podium des villes les plus ensoleillées, il n'en est rien pour ce mois de mars décidément peu commun !


Car oui, la ville la plus ensoleillée de France au mois de mars, est également l'une des plus septentrionales du pays : il s'agit de Calais avec 222 heures de soleil pour ce mois ! Si Nice (221h) vient s'intercaler, se sont bel et bien des villes du Grand-Est où des Hauts-de-France qui se situent en tête en dépassant les 200 heures (218h à Reims, 210h au Touquet, 209h à Charleville-Mézières, 206h à Valenciennes). Plus globalement, toutes les villes au Nord de la Seine ont observé plus de 180 heures au soleil en mars (194h à Paris).

 

Sur le Massif-Central, le long des Pyrénées ou encore dans le Roussillon, les nuages étaient a contrario bien plus envahissants. Sur ces secteurs, la barre des 150 heures n'a parfois pas été dépassée, comme du côté de Perpignan (142h), Saint-Etienne (141h), Carcassonne (131h) ou encore à Millau (113h). Sur le réseau secondaire, les valeurs d'ensoleillement les plus basses sont pour les stations de Mazan (Ardèche) avec 112 heures, Coltines (Cantal) avec 111 heures, et Iraty (Pyrénées-Atlantiques) avec seulement 95 heures.

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourges, Bourg-Saint-Maurice, Brest, Brive, Caen, Calais, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Château-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Hyères, Lille, Metz, Romorantin.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Chambery

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Notre ville de CHAMBERY


Chambéry est une commune française de la région Rhône-Alpes située dans les Préalpes du Nord, entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, au confluent de l’Albanne et de la Leysse. C’est la préfecture de la Savoie.
Sa superficie est de 21 km² pour une altitude située entre 245 et 560 m.
Sa population est d’environ 60.000 habitants.


Le climat de Chambéry est continental montagnard. Ceci engendre des précipitations abondantes car notre ville est située sur la façade occidentale des Alpes, et à proximité du massif des Aravis, très arrosé. Il y pleut en moyenne 120 jours / an avec un cumul de 1136 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1950 h.


L'histoire de Chambéry : Acquise par la maison de Savoie en 1232, la ville de Chambéry devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1329 lors de l'établissement officiel du Conseil résident[ ] jusqu'à son transfert à Turin en 1562[]. Chambéry demeure toutefois la capitale historique des Etats de Savoie. Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d'Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1720, ont exercé une influence certaine en Europe, notamment en instaurant un véritable laboratoire de l'« absolutisme éclairé ». De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France. Marquée par une industrialisation tardive, l'économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l’armée. Son centre historique a été partiellement détruit dans les bombardements de 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années cinquante, puis dans les années soixante, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l'Université de Savoie, implantée en 1979, a apporté à Chambéry une importante population étudiante. Le grand nombre de résidents étrangers (notamment italiens), confère à la ville un caractère cosmopolite.


Les principaux centres d’intérêt de Chambéry sont : La crypte de Lémenc, le château des ducs de Savoie, la cathédrale Saint-François-de-Sales, la fontaine des éléphants et la vieille ville.