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Bilan national d'octobre 2018 : un mois de contrastes !

Nous poursuivons notre série "bilan du mois d'octobre 2018" avec un résumé globalisé à l'échelle nationale. Nous pouvons affirmer que ce mois a été synonyme de grands contrastes thermiques et pluviométriques !

Températures :

Dans la lignée du mois précédent, les deux premières décades d'octobre se sont avérées particulièrement douces, et totalement hors-saison. Avec une moyenne de 19.9°C le vendredi 12 et de 20.1°C le samedi 13, ces deux journées ont été les plus douces jamais observées en métropole pour une deuxième décade d'octobre ! De nombreux records décadaires de chaleur ont été observés, avec des pointes locales approchant les 30°C sur la côte Basque mais également dans le Centre du pays (>>).

La fin du mois a été d'un tout autre acabit. Chute sensible des températures, humidité et même de la neige en montagne comme en plaine, la dernière décace a été marquée par l'arrivée brutale de conditions hivernales (>>). Alors que la moyenne nationale des températures maximale a atteint un record pour une 2e décade le 13 octobre (25.8°C), celle-ci a égalé un record de froid le 29 octobre (7.9°C), à égalité avec le 31/10/1956 et le 31/10/1974. Soit une chute moyenne de 18°C en l'espace de deux semaines.

Bilan : l'anomalie nationale mensuelle se situe approximativement à +0.9°C en ce mois d'octobre.

Image d'illustration pour Bilan national d'octobre 2018 : un mois de contrastes !

Des contrastes de température également visibles selon les départements. Les régions de l'Est ont subi les valeurs les plus élevées, avec une anomalie dépassant parfois les 2°C sur l'ensemble du mois, et même plus de 4°C au dessus des normes durant la première moitié du mois. Il fallait aller en direction de la Bretagne pour retrouver des niveaux plus conformes aux normes saisonnières.

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Anomalies des températures en octobre 2018 - NOAA

 

Pluviométrie :

Une pluviométrie également marquée par des contrastes régionaux. Une sécheresse qui s'est poursuivie durant l'ensemble du mois sur les 3/4 du pays, et plus particulièrement dans le quart Nord-Est où l'absence de pluie est devenue remarquable (seulement 7.4mm à Nancy, soit 10% de la moyenne mensuelle). Des conditions souvent anticycloniques, qui ne font qu'accentuer la sécheresse : celle-ci atteint des niveaux records en Alsace (depuis 1962), Lorraine (depuis 1959), Champagne-Ardennes (depuis 1959) et en France-Comté (depuis 1985).

En ce début novembre, certaines régions de l'Est sont donc toujours en état de crise (30 départements concernés par au moins un arrêté préfectoral de limitation sur l'usage de l'eau).

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Carte : Propluvia

A l'inverse, les régions méditerranéennes ont été le théâtre de multiples épisodes pluvieux et orageux intenses. Le plus notable s'étant produit le 15 octobre sur le département de l'Aude, avec un bilan humain dramatique ... (>>) Sur la région PACA, ce mois d'octobre est devenu le plus humide depuis 1979. Du côté du Languedoc-Roussillon, il est le plus pluvieux depuis octobre 1987.

Les cumuls ont dépassé les 300mm sur la majeure partie du département du Var. Ce mois d'octobre est par ailleurs devenu le plus humide jamais observé sur la station du Luc (tous mois confondus) avec un cumul total de 552.5mm (soit 4.5 fois la normale habituelle).

 

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Cumul des précipitations en octobre 2018 sur le Var - Twitter @Météos_

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Carte : Météo-France - Twitter Etienne Kapikian

 

Ensoleillement :

Douceur, sécheresse... Des conditions anticycloniques qui se confirment en terme d'ensoleillement, atteignant localement les 60% d'éxcédents près des frontières du Nord-Est. Charleville-Mézières, Quimper et Blois ont par ailleurs battu leur record d'ensoleillement pour un mois d'octobre (stations ouvertes depuis plus de 25ans). De nombreuses autres villes de la moitié Nord ont observé leur mois d'octobre le plus ensoleillé depuis 1985, voir plus (depuis 1965 à Alençon, 1971 à Caen et Colmar entre autres).

Sous les pluies, un léger déficit d'ensoleillement était toutefois à noter près de la Méditerranée.

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Vous pouvez également retrouver le bilan du mois d'octobre à Paris (>>), mais aussi sur 33 villes réparties sur l'ensemble du pays (>>).

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Chambery

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Notre ville de CHAMBERY


Chambéry est une commune française de la région Rhône-Alpes située dans les Préalpes du Nord, entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, au confluent de l’Albanne et de la Leysse. C’est la préfecture de la Savoie.
Sa superficie est de 21 km² pour une altitude située entre 245 et 560 m.
Sa population est d’environ 60.000 habitants.


Le climat de Chambéry est continental montagnard. Ceci engendre des précipitations abondantes car notre ville est située sur la façade occidentale des Alpes, et à proximité du massif des Aravis, très arrosé. Il y pleut en moyenne 120 jours / an avec un cumul de 1136 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1950 h.


L'histoire de Chambéry : Acquise par la maison de Savoie en 1232, la ville de Chambéry devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1329 lors de l'établissement officiel du Conseil résident[ ] jusqu'à son transfert à Turin en 1562[]. Chambéry demeure toutefois la capitale historique des Etats de Savoie. Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d'Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1720, ont exercé une influence certaine en Europe, notamment en instaurant un véritable laboratoire de l'« absolutisme éclairé ». De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France. Marquée par une industrialisation tardive, l'économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l’armée. Son centre historique a été partiellement détruit dans les bombardements de 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années cinquante, puis dans les années soixante, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l'Université de Savoie, implantée en 1979, a apporté à Chambéry une importante population étudiante. Le grand nombre de résidents étrangers (notamment italiens), confère à la ville un caractère cosmopolite.


Les principaux centres d’intérêt de Chambéry sont : La crypte de Lémenc, le château des ducs de Savoie, la cathédrale Saint-François-de-Sales, la fontaine des éléphants et la vieille ville.