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Forte chaleur et canicule en juillet 1983

Le mois de juillet 2018 est le 3ème plus chaud des relevés en France selon l'indicateur national portant sur la période 1900 / 2018. Parmi les 2 mois de juillet plus chauds encore figurent ceux de 2006 (>>) et de 1983. Juillet 1983 fut en effet marqué par la canicule non la plus intense mais plus longue observée depuis l'après-guerre (du 9 au 31 juillet).

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Guy Blanchet a analysé cette canicule pour la revue "SMF Infos" édité par l'association "Météo & Climat".  La France a connu les moyennes de juillet les plus élevées d’Europe. La situation synoptique responsable était classique : une puissante dorsale d’altitude prolongeant sur la France l’anticyclone subtropical d’Afrique du Nord.

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La carte 1 montre l’écart de la température moyenne de juillet 1983 à la normale 1961-90. Il dépasse 4°C dans le centre du Bassin parisien et le sud de la Bretagne et de la Lorraine au Massif central et aux Alpes du nord et même 5°C dans la région lyonnaise. Les écarts les plus faibles se situent à l’île de Batz (1,3°C) et au Cap Camarat (1,4°C).
La carte 2 indique l’écart à la normale des minimums moyens. Il est supérieur à 4°C à Lyon (4,3°C) et au Mont-Aigoual (4,3°C).
La carte 3 concerne l’écart pour les maximums moyens. Il est plus important que le précédent, il dépasse 5°C dans un grand quart nord-est et même 6°C de la région stéphanoise à la Savoie (6,2° à Lyon) et dans le Nord de la Franche-Comté (6,2° à Luxeuil). Les maximums absolus du mois (carte non reproduite) s’échelonnent de 25,2°C à la Pointe de la Hague à 42,5°C à Saint-Raphaël (la valeur de 44°C à Vallon Pont d’Arc en Ardèche est douteuse en raison de l’environnement de la station). Des maximums >= 40° ont été enregistrés dans plusieurs postes : 42,3°C à Figari, 42,1°C à Calvi, 41,7°C à Saint-Yan, 41,6°C à Carpentras, 41,2°C à Vichy et au Luc-en-Provence, 40,8°C à Saint-Etienne et Albi, 40,7°C à Orange et Clermont-Ferrand, 40,6°C à Villeurbanne, 40,3°C à Ajaccio, 40,2°C à Aix-en-Provence et Ambérieu, 40,1°C à Toulouse, 40,0°C à Châtillon-sur-Seine et 39,8°C à Lyon-Bron. Au-dessus de 1000 mètres, on a relevé 37,2°C à Chamonix, 34,3°C à Briançon, 32,0°C à Super-Lioran (1238m), 30,0°C à Saint-Véran (2040m), 29,0°C à La Dôle (1677m), 27,0°C au Mont-Aigoual (1567m), 26°C au Mont-Cenis (2000 m) et 18,9° au Pic du Midi (2860 m).
Le nombre de jours avec maximale >= 30°C (carte 4) dépasse 25 de Valence à l’ouest de la Provence (29 à Carpentras et 28 à Orange). Il est inférieur à 15 sur les côtes méditerranéennes (8 à Nice, 5 à Sète).
Celui des jours avec maximale >= 35°C (carte 5) est supérieur à 10 du Bas-Vivarais à la basse Durance (16 à Carpentras, 15 à Orange, 12 à Montélimar et 11 à Saint-Auban).
On enregistre plus de 10 nuits avec minimale >= 20°C (carte 6) sur la côte landaise, la région lyonnaise (13 à Bron mais 23 à Villeurbanne par effet urbain) et le Midi Méditerranéen avec souvent plus de 20 cas tout près de la mer (28 à Nice, 27 au Cap Corse, 25 au Cap Ferrat, au Cap Béar et au Cap Camarat). Certains minimums furent très élevés, rendant les nuits pénibles : 28,8°C au Cap Cavallo, 28,3°C à Marignane, 28,0°C au Cap Corse, 27,6°C à Sète, 26,7°C à Toulon, 26,4°C à Villeurbanne, 26,2°C à Nîmes, 26,1°C à Ambérieu, 25,8°C à Perpignan et 25,4°C à Nice.

Guy Blanchet avait d'ores et déjà, à l'époque, rédigé un article spécifique à la région Rhône-Alpes pour la Revue de Géographie de Lyon (>>).

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La surmortalité en France durant les mois de juin et de juillet 1983 s'est élevée à un total à 4700 décès.

Retrouvez cet évènement et bien d'autres sur notre almanach (>>) et notre chronique (>>).

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Bulletin météo d'Alain Gillot-Pétré du 21 juillet 1983

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Chambery

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Notre ville de CHAMBERY


Chambéry est une commune française de la région Rhône-Alpes située dans les Préalpes du Nord, entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, au confluent de l’Albanne et de la Leysse. C’est la préfecture de la Savoie.
Sa superficie est de 21 km² pour une altitude située entre 245 et 560 m.
Sa population est d’environ 60.000 habitants.


Le climat de Chambéry est continental montagnard. Ceci engendre des précipitations abondantes car notre ville est située sur la façade occidentale des Alpes, et à proximité du massif des Aravis, très arrosé. Il y pleut en moyenne 120 jours / an avec un cumul de 1136 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1950 h.


L'histoire de Chambéry : Acquise par la maison de Savoie en 1232, la ville de Chambéry devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1329 lors de l'établissement officiel du Conseil résident[ ] jusqu'à son transfert à Turin en 1562[]. Chambéry demeure toutefois la capitale historique des Etats de Savoie. Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d'Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1720, ont exercé une influence certaine en Europe, notamment en instaurant un véritable laboratoire de l'« absolutisme éclairé ». De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France. Marquée par une industrialisation tardive, l'économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l’armée. Son centre historique a été partiellement détruit dans les bombardements de 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années cinquante, puis dans les années soixante, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l'Université de Savoie, implantée en 1979, a apporté à Chambéry une importante population étudiante. Le grand nombre de résidents étrangers (notamment italiens), confère à la ville un caractère cosmopolite.


Les principaux centres d’intérêt de Chambéry sont : La crypte de Lémenc, le château des ducs de Savoie, la cathédrale Saint-François-de-Sales, la fontaine des éléphants et la vieille ville.