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Un cliché incroyable de jet géant capturé depuis la Station spatiale internationale

Une photographie incroyable !

Alors qu'elle survolait le nord de l'Amérique, plus précisément le Mexique et les États-Unis, à bord de la Station spatiale internationale, l'astronaute américaine Nichole Ayers a pu capturer une image incroyable.

Celle-ci a en effet partagé sur X ce 3 juillet une photographie d'un jet géant (gigantic jet en anglais) partant du sommet d'un orage et «s'envolant » vers l'espace.


Photographie d'un gigantic jet depuis l'ISS Nichole Ayers


 

Ce type de phénomène avait déjà pu être photographié depuis l'ISS, pas plus tard que l'année dernière, mais jamais de façon aussi nette et aussi proche, d'où l'aspect véritablement incroyable de cette photographie.


Précédent jet géant capturé depuis l'ISS le 19 novembre 2024 – NASA

 

Un phénomène lumineux transitoire

Contrairement à ce que l'on peut penser, l'orage ne produit pas seulement des décharges à l'intérieur du nuage ou vers le sol, certains phénomènes s'orientent également directement vers l'espace, comme c'est le cas pour ce gigantic jet capturé par Nichole Ayers.

Les jets géants font partie de la famille des phénomènes lumineux transitoires (TLE), qui regroupent différents types de phénomènes lumineux visibles en haute atmosphère accompagnant les orages. Néanmoins, avec les avancées technologiques, ces phénomènes sont devenus bien plus aisés à capturer, notamment ces dernières années, ce qui facilite leur étude scientifique.


Différents types de phénomènes lumineux transitoires – CNRS

 

Ces TLE ont été découverts assez récemment puisque leur première observation date des années 90, observé par hasard sur un enregistrement vidéo datant du 6 juillet 1989 par des chercheurs de l'université du Minnesota qui filmaient le lancement lointain d'une fusée.

Ceux-ci sont en effet très difficiles à observer à l’œil nu, c'est pour cela que leur découverte ne date que d'une trentaine d'années. En effet, les phénomènes lumineux transitoires sont assez peu lumineux en plus d'être très rapides et de se produire au-dessus des orages (entre 15 et 80km d'altitude) , ce qui ne facilite pas leur observation depuis le sol.


Phénomène lumineux transitoire au-dessus du château de Beynac-et-Cazenac (Dordogne) en juin dernier Nicolas Escurat 

 

Les TLE restent effectivement assez méconnus et sont encore activement étudiés aujourd'hui par de nombreux scientifiques, notamment pour comprendre pourquoi certains éclairs engendrent des phénomènes lumineux transitoires et d'autres non.

En effet, il est important de noter que ces phénomènes sont « déclenchés » par une activité électrique plus ou moins intense se produisant plus bas entre le nuage et le sol. Certains éclairs collectent et transportent une grande partie des charges positives du nuage vers le sol, ce qui charge alors le cumulonimbus négativement, à la différence de l'atmosphère qui le surplombe, l'ionosphère, chargée positivement.

Ce déséquilibre entraîne ainsi dans certains cas la formation d'un champ électrique en haute altitude et une décharge électrique peut alors s'y produire, décharge qui excite des molécules qui libèrent de l'énergie sous forme de couleur et génère des phénomène lumineux transitoires, lesquels doivent leur couleur tendant vers le rouge à l'ionisation de l'azote présent dans l'ionosphère.

Plusieurs gigantic jet capturés au-dessus de l'Himalaya en 2024 – NASA

 

Les captures qualitatives de phénomènes lumineux transitoires, même si elles se multiplient, restent rares, notamment celles des gigantic jet qui semblent encore plus rares que d'autres TLE comme les sprites ou les elfes.

Ainsi, la capture de l'astronaute américaine est véritablement unique en son genre, d'une part par la rareté du phénomène photographié et d'autre part par l'endroit d'où celui-ci a pu être capturé. Cette photographie servira probablement à mieux comprendre ce phénomène, en attendant que d'autres captures encore plus impressionnantes soient effectuées, que ce soit depuis l'ISS ou depuis le plancher des vaches.


 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Chambery

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Chambéry est une commune française de la région Rhône-Alpes située dans les Préalpes du Nord, entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, au confluent de l’Albanne et de la Leysse. C’est la préfecture de la Savoie.
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Le climat de Chambéry est continental montagnard. Ceci engendre des précipitations abondantes car notre ville est située sur la façade occidentale des Alpes, et à proximité du massif des Aravis, très arrosé. Il y pleut en moyenne 120 jours / an avec un cumul de 1136 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1950 h.


L'histoire de Chambéry : Acquise par la maison de Savoie en 1232, la ville de Chambéry devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1329 lors de l'établissement officiel du Conseil résident[ ] jusqu'à son transfert à Turin en 1562[]. Chambéry demeure toutefois la capitale historique des Etats de Savoie. Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d'Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1720, ont exercé une influence certaine en Europe, notamment en instaurant un véritable laboratoire de l'« absolutisme éclairé ». De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France. Marquée par une industrialisation tardive, l'économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l’armée. Son centre historique a été partiellement détruit dans les bombardements de 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années cinquante, puis dans les années soixante, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l'Université de Savoie, implantée en 1979, a apporté à Chambéry une importante population étudiante. Le grand nombre de résidents étrangers (notamment italiens), confère à la ville un caractère cosmopolite.


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