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Bilan climatique

Un printemps 2023 nettement moins ensoleillé que les précédents

 

Beaucoup ont l'impression de vivre un printemps maussade. Ce n'est pas totalement faux si l'on se réfère à l'ensoleillement qui se situe sous les normales dans de nombreuses régions.

 

Un printemps 2023 peu ensoleillé

 

Le manque d'ensoleillement s'est fait sentir dès le début du printemps météorologique. Le mois de mars s'est achevé avec un déficit de 15% en moyenne nationale. Toutefois, ce dernier fut plus important dans le nord et l'ouest avec 26% de déficit à Paris, 32% à Bordeaux, 42% à Cherbourg et même 61% à Brest ! Le mois d'avril 2023 fut également peu ensoleillé dans le nord et l'est de la France où le déficit a parfois excédé les 20% (jusqu'à -28% à Lyon et -29% à Strasbourg). Dans le midi, des taux d'ensoleillement proches des normales ont été enregistrés.

 

Écart à la normale d'ensoleillement en France durant les mois de mars et avril 2023 - Météo Villes

 

 

 

Pour le moment, le mois de mai 2023 semble bien parti pour devenir le troisième mois du printemps moins ensoleillé que la normale. S'il reste encore la seconde moitié du mois, les taux d'ensoleillement des deux premières semaines sont souvent déficitaires, notamment dans le nord du pays. Paris n'a enregistré que 72 heures de soleil entre le 1er et le 14 mai 2023. Il faudrait une seconde quinzaine nettement plus ensoleillée pour atteindre la normale de 201h. Certaines stations du midi sont pour le moment dans les temps pour espérer atteindre la normale d'un mois de mai.

 

Ensoleillement du 1er au 14 mai 2023 et normale mensuelle du mois de mai - Météo Villes

 

 

 

 

Printemps nuageux après des printemps ensoleillés

 

Non seulement ce printemps 2023 est bien parti pour s'achever avec un déficit d'ensoleillement mais il tranche avec les trois printemps précédents qui furent généreusement ensoleillés. Le printemps 2020 - en pleine pandémie de covid - avait enregistré un ensoleillement record sur la moitié nord de la France ! En 2021, le printemps fut généreusement ensoleillé avec des excédents très nets sur le nord-ouest de l'hexagone. Enfin, le printemps 2022 fut remarquablement chaud avec des taux d’ensoleillement très importants sur une large moitié nord. Les habitants de la moitié nord sont donc passés de trois printemps très ensoleillés à un printemps dominé par les nuages : le contraste est frappant !

 

Écart à la normale d'ensoleillement en France au printemps entre 2020 et 2023 - via François Jobard / Météo France

 

 

 

D'ailleurs, le mois de mai est sans doute celui qui symbolise le mieux ce contraste d'une année sur l'autre. Mai 2022 avait été remarquablement chaud (+2,7°C) mais aussi particulièrement sec (déficit de 63%) et très ensoleillé (excédent de 31%) ! La France avait vécu un véritable mois d'été avant l'heure. Le contraste avec ce mois de mai 2023 est donc frappant mais il convient de rappeler que mai 2023 se rapproche bien plus d'un mois de mai normal en France que le mois de mai de l'an dernier, qui était un véritable OVNI climatique.

 

Écart à la normale de la pluviométrie et de l'ensoleillement en mai 2022 - Météo Villes

 

 

 

 

Vers une seconde quinzaine mitigée

 

Les cartes ci-dessous permettent de visualiser en un coup d'œil la nébulosité prévue jour par jour. Plus la couleur est verte et plus le soleil est généreux. À l'inverse, plus la carte vire au gris et plus les nuages sont prévus pour être nombreux. Dans les prochains jours, le nord et l'ouest de la France bénéficieront d'une influence anticyclonique propice à de plus larges moments ensoleillés (sans doute jusqu'au vendredi 19 mai 2023) puis la dernière décade de mai débuterait sous des conditions changeantes avec des averses parfois orageuses. Globalement, l'ensoleillement devrait rester assez moyen pour cette deuxième partie du mois de mai 2023.

 

Nébulosité envisagée entre le 16 et le 24 mai 2023 - cartes wofrance.fr

 

 

 

De plus, nous sommes à une saison où l'ensoleillement joue un rôle clé. À la mi-mai, le soleil est haut dans le ciel et l'indice UV est élevé. À la moindre éclaircie, le ressenti peut donc rapidement devenir doux voire chaud. À l'inverse, les journées de forte nébulosité peuvent prendre des airs d'automne. Ce fut par exemple le cas en cette mi-mai 2023 dans le nord de la France. Paris et Lille n'ont pas vu le soleil de la journée. Dans la capitale des Flandres, le mercure a plafonné à 12°C en après-midi...

 

Hauteur du soleil dans le ciel au cours de l'année pour le nord de la France - via energieplus-lesite.be

 

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Chambery

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Notre ville de CHAMBERY


Chambéry est une commune française de la région Rhône-Alpes située dans les Préalpes du Nord, entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, au confluent de l’Albanne et de la Leysse. C’est la préfecture de la Savoie.
Sa superficie est de 21 km² pour une altitude située entre 245 et 560 m.
Sa population est d’environ 60.000 habitants.


Le climat de Chambéry est continental montagnard. Ceci engendre des précipitations abondantes car notre ville est située sur la façade occidentale des Alpes, et à proximité du massif des Aravis, très arrosé. Il y pleut en moyenne 120 jours / an avec un cumul de 1136 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1950 h.


L'histoire de Chambéry : Acquise par la maison de Savoie en 1232, la ville de Chambéry devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1329 lors de l'établissement officiel du Conseil résident[ ] jusqu'à son transfert à Turin en 1562[]. Chambéry demeure toutefois la capitale historique des Etats de Savoie. Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d'Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1720, ont exercé une influence certaine en Europe, notamment en instaurant un véritable laboratoire de l'« absolutisme éclairé ». De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France. Marquée par une industrialisation tardive, l'économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l’armée. Son centre historique a été partiellement détruit dans les bombardements de 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années cinquante, puis dans les années soixante, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l'Université de Savoie, implantée en 1979, a apporté à Chambéry une importante population étudiante. Le grand nombre de résidents étrangers (notamment italiens), confère à la ville un caractère cosmopolite.


Les principaux centres d’intérêt de Chambéry sont : La crypte de Lémenc, le château des ducs de Savoie, la cathédrale Saint-François-de-Sales, la fontaine des éléphants et la vieille ville.