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Chronique 1977

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1977

Repères historiques de l'année 1977

2 février 1977 : ouverture du centre Georges-Pompidou
25 mars 1977 : Jacques Chirac est élu maire de Paris en plein cœur des années disco, Boney M et Claude François font un tabac

 

Évènements météo marquants de l’année 1977 :

 

 

3 janvier 1977 : des chutes de neige forment une couche de 3 à 5cm en région parisienne.

Neige Bassin Parisien de la nuit du 2 au 3 janvier 1977 - températures minimales et analyse météo

 

Du 3 au 6 mars 1977 : c’est presque déjà l’été dans le sud où l’on peut parler de chaleur - les températures atteignent 26°à Perpignan, Montpellier, Biarritz et Mont de Marsan.

 

Chaleur dans le Midi le 6 mars 1977

 

 

Nuit du 2 au 3 avril 1977 : une forte dépression se creuse sur le nord de la France ce qui engendre une tempête sur le Poitou-Charentes, le Centre et la Bourgogne - les rafales de vent atteignent 120 km/h à Château-Chinon, 115 km/h à Bourges, 107 km/h à Poitiers et La Rochelle, 98 km/h à Colmar, 96 km/h à Limoges, 91 km/h à Strasbourg.

 

Tempête du 3 avril 1977 au matin sur la moitié Nord de la France

 

 

Du 8 au 10 avril 1977 : il neige fréquemment jusqu’en plaine - les giboulées de neige tiennent parfois au sol et dans la matinée du 10 avril 1977, on mesure une couche de 6 cm à Toulouse.



La neige de ce mois d’avril 1977 n’épargne pas Royan (17)

 

Températures minimales de la matinée du 10 avril 1977 - neige dans le Sud-ouest et gelées presque partout en France !

 

 

Les 4 et 5 mai 1977 : l’hiver est de retour, notamment en Auvergne - la couche de neige atteint 16 cm au Puy (à 700m d’altitude).

 

Analyse météo du 5 mai 1977 où il neige en Auvergne.

 

Du 17 au 19 mai 1977 : le Midi est touché par un véritable déluge qui provoque des inondations - l’Ariège, la Haute-Garonne, l’Aude et les Pyrénées-Orientales sont en partie sinistrés - le stadium municipal de Toulouse et une cité universitaire sont inondés - le fleuve atteint la cote de 4,31 m (record depuis 1952) - le bilan est de 4 morts. Vue d’avion, la Garonne prend des allures de Mississippi. En montagne, les cours d’eau se transforment en torrents dévastateurs. Il tombe plus de 200 mm sur les Pyrénées-Orientales et l’Aude.
Le 19 mai 1977, les pluies redoublent d'intensité sur l’est des Pyrénées-Orientales et de l’Aude avec 205 mm à Cap Béar, 168 mm à Canet-en-Roussillon, 139 mm à Rivesaltes, 126 mm à Fitou, 131 mm à Coustouge, 128 mm à Boutenac.
Du 17 au 19 mai 1977, on relève :

  • 290 mm à Cap-Béar
  • 280 mm à Latour-Bas-Elne
  • 261 mm à Canet.
  • 227 mm à Fitou
  • 205 mm à Port-La-Nouvelle
  • 151 mm à Belesta, 150 mm à Mirepoix, Fos et Juzt-d’Izau

 

Article de presse des inondations et crue de la fin mai 1977 dans le Midi toulousain

 

 

13 juin 1977 : quel contraste entre les 11°C relevés en Bretagne et les 30°C à Paris ! Le même jour, Mont-de-Marsan bat un record de froid quotidien avec 13°C alors que Strasbourg atteint 31°C (également un record de chaleur).

 

Températures maximales du 13 juin 1977

 

Analyse météo du 13 juin 1977

 

 

Du 16 au 21 juin 1977 : la fraîcheur observée dans un premier temps dans l’ouest, gagne toute la France - au cours de ces 5 jours, on dépasse rarement les 15° sur les régions du nord-ouest - le jour de l’été, il fait seulement 12° au meilleur moment de l’après-midi à Rouen.

 

Temps frais et humide : Températures maximales du 21 juin 1977

 

Temps frais et humide : analyse météo du 21 juin 1977

 

L’été 1977 reste d'ailleurs très frais et très humide - à Paris, la température ne dépasse jamais les 30° ; quel contraste avec l’année précédente !

 

Évolution des températures et des précipitations à Paris au cours du mois de juillet 1977

 

 

Soirée du 4 juillet 1977 : 2 tornades ravagent une partie des communes de St Genix sur Guiers (Savoie) et Varambon (Ain).

 

7 juillet 1977 : Un orage diluvien s'abat sur Nantes et le le sud de l’Ile-et-Vilaine. Il tombe 69 mm à Nantes-Doulon, 72 mm à Aigrefeuille, 85 mm à Thourie, 92 mm à Martigné-Ferchaud; 95 mm à Nantes-Bouguenais (record depuis 1945).
A la station de Nantes-Bouguenais on enregistre :
- 89.3 mm en 3 h,
- 66.6 mm en 2 h,
- 54 mm en 1 h,
- 35.6 mm en 30 min.

 

Les 7 et 8 juillet 1977 : après les inondations du mois de mai, des pluies torrentielles associées à la fonte des neiges dans les Pyrénées provoquent de nouveau de brutales inondations en Gascogne - les départements du Gers, du Lot et Garonne et de la Haute Garonne sont particulièrement touchés - la partie basse de la ville d’Auch est noyée : les eaux du Gers montent de près de 3 mètres en moins de 45 minutes pour atteindre à 15 h 40 une hauteur de 7m76 au pont de la Treille noyant sous 3 mètres d’eau toute la ville basse et dépassant ainsi toutes les crues répertoriées par le passé entre 1835 et 1977 - on compte 5000 sinistrés, 2200 maisons endommagées 18 ponts emportés et 25 morts dans toute la région (dont 16 à Auch).

Voici les valeurs historiques remarquables de l’échelle de crue du Gers au pont de Treille à Auch. Le précédent record datait de février 1952.

 

Inondations dans le Sud-ouest et Gascogne : Cumuls de pluie en 3 jours, du 6 au 9 juillet 1977

 

L'épisode des 6, 7 et 8 juillet 1977 touche d'abord une zone allant du sud de la Charente-Maritime aux Pyrénées-Atlantiques dans la nuit du 6 au 7, puis du Lot-et-Garonne aux Pyrénées centrales de la soirée du 7 à la fin de matinée du 8 juillet 1977. A Auch, il pleut sans discontinuer pendant 17 heures (du 7 à 20 h au 8 à 10 h) et l'on mesure 175 mm. La valeur maximale est observée à Etat de Labejan (Haute-Garonne) avec 225 mm



Inondations et crues des 7 et 8 juillet 1977 dans le Sud-ouest : Le Sud-ouest connait ses plus graves inondations depuis 1875



Inondations et crues des 7 et 8 juillet 1977 dans le Sud-ouest : Auch



Inondations et crues des 7 et 8 juillet 1977 dans le Sud-ouest :  l'église d'Auch sous les eaux

 

Du 25 au 29 juillet 1977 : le temps est épouvantable - les vacanciers désespèrent et l’économie s'en ressent - le 29 juillet, il ne fait pas plus de 14° dans les Yvelines ainsi qu’à Rouen, Beauvais et Abbeville, 15° à Paris, Chartres et Alençon, 18° à Perpignan.

 

Mauvais temps très frais du 29 juillet 1977 - températures maximales

 

Analyse météo du 26 juillet 1977 pourri



Été 1977 pourri ! Mêmes les routes des vacances du Sud-est de la France sont détrempées… Manifestation d’écolos sous une pluie battante, à Strasbourg

 

 

Le mois de septembre 1977 est très sec mais frais - on ne recueille pas plus de 8 mm de pluie à Paris.

 

 

Du 15 au 21 octobre 1977 : l’été essaie de se faire pardonner - une chaleur très agréable concerne toute la France - les températures dépassent partout les 20° - on relève jusqu’à 24° à Paris et Angers, 25° à Bordeaux, 26° à Biarritz, Troyes et Auxerre.

 

 

Les 9 et 10 novembre 1977 : le temps redevient très doux pour la saison avec généralement une vingtaine de degrés.

 

 

21 novembre 1977 : neiges précoces sur le Nord de la France - au passage d’une dépression, de fortes chutes de neige se déclenchent sur la Picardie et l’Ile de France.

 

 

Du 27 au 30 novembre 1977 : vague de froid - il gèle sur tout le pays et il neige dans le Midi, les régions du Nord et à Toulouse.



Premières neiges en Picardie et à Toulouse - fin novembre 1977 

 

Climat, météo  et écarts à la normale des températures et des pluies en 1977

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Chambery

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Notre ville de CHAMBERY


Chambéry est une commune française de la région Rhône-Alpes située dans les Préalpes du Nord, entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, au confluent de l’Albanne et de la Leysse. C’est la préfecture de la Savoie.
Sa superficie est de 21 km² pour une altitude située entre 245 et 560 m.
Sa population est d’environ 60.000 habitants.


Le climat de Chambéry est continental montagnard. Ceci engendre des précipitations abondantes car notre ville est située sur la façade occidentale des Alpes, et à proximité du massif des Aravis, très arrosé. Il y pleut en moyenne 120 jours / an avec un cumul de 1136 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1950 h.


L'histoire de Chambéry : Acquise par la maison de Savoie en 1232, la ville de Chambéry devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1329 lors de l'établissement officiel du Conseil résident[ ] jusqu'à son transfert à Turin en 1562[]. Chambéry demeure toutefois la capitale historique des Etats de Savoie. Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d'Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1720, ont exercé une influence certaine en Europe, notamment en instaurant un véritable laboratoire de l'« absolutisme éclairé ». De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France. Marquée par une industrialisation tardive, l'économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l’armée. Son centre historique a été partiellement détruit dans les bombardements de 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années cinquante, puis dans les années soixante, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l'Université de Savoie, implantée en 1979, a apporté à Chambéry une importante population étudiante. Le grand nombre de résidents étrangers (notamment italiens), confère à la ville un caractère cosmopolite.


Les principaux centres d’intérêt de Chambéry sont : La crypte de Lémenc, le château des ducs de Savoie, la cathédrale Saint-François-de-Sales, la fontaine des éléphants et la vieille ville.