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Chronique 2004 - De Juillet à Septembre

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 2004

 

Évènements météo marquants de juillet à septembre 2004

 

 

Fin juin au 13 juillet 2004 : les conditions météo sont loin d’être estivales - les températures sont généralement en-dessous des normales de saison notamment sur la moitié nord - du 8 au 12 juillet 2004, on ne dépasse pas les 18 à 20° sur la moitié nord.


Le 7 juillet 2004, une tempête se déchaîne en Bretagne car une dépression fermée 990 hpa circule au nord de cette région - les rafales de vents dépassent souvent les 100 km/h avec 130 km/h à l’île de Groix, 120 km/h à Ouessant, 111 km/h au Talut, 83 km/h à Chateauroux, St Nazaire, 76 km/h à Rennes, 72 km/h à Paris.

Tempête, fortes pluies et fraîcheur en Bretagne, le 7 juillet 2004

 

Il tombe localement plus de 80 mm en 48h sur le Finistère (113 mm à Quimperlé) et toute la Bretagne est arrosée par des pluies très abondantes.

Fortes pluies en Bretagne - cumuls du 6 au 8 juillet 2004

 

 

16 au 23 juillet 2004 : semaine très orageuse avec de fréquents orages provoquant parfois des dégâts - une ligne de grain provoque des dégâts sur le sud de l’Aquitaine dans la soirée du 20 juillet 2004 - 700 toitures s’envolent dans la région d’Oloron Ste Marie - une alerte est lancée dans le nord par MF le 22 juillet 2004 au soir et des dégâts se produisent dans la Somme.

 

 

Fin Juillet 2004 : la sécheresse s’aggrave sur presque toute la France - une période de temps calme et très sec se met en place - un coup de mistral et de tramontane provoque d’importants feux de forêts dans les Bouches du Rhône, le Gard et la Corse entre samedi 24 et mardi 27 juillet 2004.

1er août 2004 : la canicule s’abat dans le sud-ouest - les températures atteignent 39 à 40° sur le sud de l’Aquitaine et une partie de la région Midi-Pyrénées (Mont de Marsan, Auch, Pau) et 35 40° sur un axe allant du Pays-Basque à la vallée du Rhône.

 

 

Du 3 au 5 août 2004 : épisode fortement orageux notamment le Sud-est du pays - des orages très violents éclatent sur la Côte d’Azur et en Corse où une alerte est lancée - des orages de grêle sont signalés sur le Var (grêlons de 3 cm à Saint-Maximin, La Roquebrussanne et Aups.

Le 3 août 2004 : 50 mm en 1 h à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var)

Le 4 août 2004 : Il tombe 166 mm de pluie en 24 heures à Valensole (Alpes-de-Haute-Provence), dont 55 mm en 1 h et 78 mm en 3 h.

Le 5 août 2004 : 93 mm en 1 h 15 à Golfe-Juan (Alpes-Maritimes) ! 56 mm en 1h à Calvi (Corse) en 1 heure. Forts orages également en Corse du Sud avec 67 mm à La Chiappa près de Porto-Vecchio, 57 mm à Conca dont 16,6 mm en 6 min !

Le 6 août 2004 au matin : une grosse trombe est observée près du cap d’Antibes - aucun dégât n’est signalé.

Les orages des 3, 4, 5 août 2004 dans le Sud-est

Les orages du 5 août 2004 en Corse

 

 

7 août 2004 : de violents orges éclatent de nouveau (3eme soirée consécutive) dans le nord-est - des caves sont inondées en Lorraine et à Belfort - le toit d’un supermarché s’effondre.

 

 

8 août 2004 : l’arrivée de l'ex-cyclone Alex provoque un coup de chaleur sur la France - il fait plus de 30° sur les trois-quarts du pays et l’on atteint 34° à Paris et Reims et 35° à Bordeaux.

 

 

10 août 2004 : De violents oarges éclatent sur les Monts-du-Lyonnais - 85 mm de pluie à Saint-Symphorien-sur-Coise (Rhône) et davanatge vers Aveize, Larajasse et Saint-Martin-en-Haut. Les prairies et routes se transforment en torrents de boue, quelques arbres sont arrachés. Dans le même temps, on relève plus de 100 mm en Ardèche, Drôme, Isère.

 

 

Nuit du 10 au 11 août 2004 : une trombe marine (tornade) rase un camping sur l’Île-d'Houat, en face Belle-Ile-en-mer - plusieurs personnes ont été aspirées et une a été tuée, projetée sur une falaise - une autre tornade a été observée près de St-Nazaire.



Les tentes soufflées par la trombe (tornade marine) de la nuit du 10 au 11 août 2004, sur l'Île-d'Houat

 

 

17 août 2004 : Situation très orageuse sur presque toute la France - véritable épisode cévenol dans le Gard puis l’Ardèche et la Drôme avec des inondations et plus de 100 mm en quelques heures (280 mm en 24h à Antraigues) - un orage d’une extrême violence se produit à Limoux (11) - les grêlons atteignent la taille d’une balle de golfe - une tornade aurait été observée - 4 morts également à déplorer sur le littoral de l’Hérault en raison d’énormes vagues provoquées par un coup de vent soudain.

 


Orages du 17 août 2004 : Les dégâts liés à la grêle et au vent, dans l’Indre

 

 

18 août 2004 : Un axe très orageux s’étend du nord de l’Aquitaine au Nord Pas de Calais - de très violentes lignes de grains se forment sur cet axe - des arbres sont déracinés dans certains secteurs (par exemple à Coulommiers) - une tornade aurait été observée dans l’Aisne - 3 morts en raison des rafales de vent dont un homme sur son voilier, sur un lac du Doubs.

 

 

Nuit du 11 au 12 septembre 2004 : une importante ligne d’orages a traversé le sud-est de la France d’ouest en est touchant les Bouches du Rhône vers 2 heures du matin. Sous les orages, des rafales de vent de 100 à 130 km/h ont soufflé sur la côte entre Saint-Raphaël et Marseille, causant, notamment dans le port de Marseille, de gros dégats matériels. Les précipitations ont atteint dans les Bouches du Rhône, 30 mm à Marseille, 38 mm à Istres et 36 mm à Cassis. Dans le Gard, on a relevé 33,5 mm à Gallargues et dans le Var 51,2 mm à Saint-Maximin.

 

 

14 septembre 2004 : D’importantes précipitations orageuses se produisent sur les régions méditerranéennes - une alerte est lancée sur le Languedoc et la Basse Vallée du Rhône - il tombe localement jusqu’à 100 à 120 mm de pluie et des inondations se produisent sur le littoral, dans certaines vignes du Languedoc.

Un orage particulièrement violent éclate dans la région de Bocognano (centre de la Corse) : il tombe 34 mm en bas de la vallée à Valle-di-Mezzana et 200 mm en amont sur la commune de Bocognano (avec une intensité tout à fait exceptionnelle se situant aux alentours de 60 mm par heure). L’activité orageuse est  particulièrement intense avec 1818 impacts sur cette seule commune en 3 h. Inondations, éboulements, affaissements de terrain.

 

 

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 2004

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Chambery

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Notre ville de CHAMBERY


Chambéry est une commune française de la région Rhône-Alpes située dans les Préalpes du Nord, entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, au confluent de l’Albanne et de la Leysse. C’est la préfecture de la Savoie.
Sa superficie est de 21 km² pour une altitude située entre 245 et 560 m.
Sa population est d’environ 60.000 habitants.


Le climat de Chambéry est continental montagnard. Ceci engendre des précipitations abondantes car notre ville est située sur la façade occidentale des Alpes, et à proximité du massif des Aravis, très arrosé. Il y pleut en moyenne 120 jours / an avec un cumul de 1136 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1950 h.


L'histoire de Chambéry : Acquise par la maison de Savoie en 1232, la ville de Chambéry devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1329 lors de l'établissement officiel du Conseil résident[ ] jusqu'à son transfert à Turin en 1562[]. Chambéry demeure toutefois la capitale historique des Etats de Savoie. Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d'Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1720, ont exercé une influence certaine en Europe, notamment en instaurant un véritable laboratoire de l'« absolutisme éclairé ». De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France. Marquée par une industrialisation tardive, l'économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l’armée. Son centre historique a été partiellement détruit dans les bombardements de 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années cinquante, puis dans les années soixante, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l'Université de Savoie, implantée en 1979, a apporté à Chambéry une importante population étudiante. Le grand nombre de résidents étrangers (notamment italiens), confère à la ville un caractère cosmopolite.


Les principaux centres d’intérêt de Chambéry sont : La crypte de Lémenc, le château des ducs de Savoie, la cathédrale Saint-François-de-Sales, la fontaine des éléphants et la vieille ville.