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Chronique 2006 - De Janvier à Mars

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 2006

 

Évènements météo marquants de janvier à mars 2006

 

 

19 janvier 2006: Après une période de douceur prolongée de quelques jours et surtout d’importantes chutes de neige, des avalanches se produisent sur le nord des Alpes , jusqu’en Isère. On dénombre 3 morts.

 

 

22 janvier 2006: une puissante vague de froid concerne l'Europe de l’est et menace la France - les températures descendent aux alentours de -30° en Pologne, -35 en Ukraine ainsi qu’en Russie européenne, faisant plusieurs centaines de morts.

Le 25 janvier 2006, des chutes de neige commencent à se produire dans le nord-est de la France puis la moitié du pays est affectée le 26 janvier (du nord-est au Centre et à la région lyonnaise). Ces chutes de neige intéresse la région PACA, y compris la côte d’Azur en soirée.

27 janvier 2006, le froid s’impose partout - la température ne dépasse pas les 0° sur une grande moitié nord avec un maxi de -6° à Strasbourg et -3 à -5° sur les régions du nord et du nord-est (dont l’IDF) - d’importantes chutes de neige ont lieu dans l’axe rhodanien où il tombe entre 10 et 30 cm.

28 janvier 2006, de très fortes précipitations ont lieu sur un arc de cercle allant des régions méditerranéennes à la façade atlantique - il s’agit de neige dans l’intérieur et de pluie près des côtes méditerranéennes, hormis sur le Roussillon où d’abondantes chutes de neige ont lieu jusque sur le littoral - on mesure près de 20 cm entre Perpignan, Toulouse et Limoges - 15 à 50 cm entre Lyon et Montélimar - 3 à 10 cm du Poitou-Charentes à la Bretagne. Mais c’est surtout le département de l’Aveyron et les zones limitrophes qui sont touchées avec près d’un mètre de neige jusqu’à 500 m d’altitude !! 40 bergeries s’effondrent.


 

Saint-Affrique (Aveyron) sous près d’un mètre de neige le 28 janvier 2006 !

 

Neige exceptionnelle de la fin du mois de janvier 2006 dans l'arrière-pays méditerranéen - Hauteur de neige au sol du 26 au 29 janvier 2006

 

Du 28 au 30 janvier 2006, les précipitations sont fortes sur le département de l'Aude avec un maximum de 205 mm à Palairac.

Cumuls de pluie en 2 jours à la fin du mois de janvier 2006 dans l'Aude.

 

 

Une tempête se déclenche par ailleurs sur les plateaux du Massif-Central et les Préalpes (115 km/h à Chamrousse et 122 km/h à Val-Thorens).
29 janvier 2006, le froid régresse vers le sud-ouest mais de fortes chutes de neige ont toujours lieu sur le sud de l’Aquitaine et des pluies verglaçantes paralysent le sud du département du Tarn où 9000 foyers sont privés d’électricité - ces coupures d’électricité se poursuivent pendant 3 jours.

 


L’effet des pluies verglaçantes du 29 janvier 2006 dans le Tarn

20 000 foyers sont également privés d’électricité dans l’Aude en raison de la neige et des inondations - 1 homme se noie dans la crue du Libron, dans l’Hérault.

 

 

Au début du mois de février 2006, le temps se calme mais l’anticyclone maintient le froid dans les basses couches de l’atmosphère.
Les 2 et 3 février 2006 sont des journées très froides. Comme la grisaille ne se dissipe pas, les températures maximales restent largement inférieures à 0° du bassin parisien au nord-est à la région Rhône-Alpes.

Le 3 février 2006, il ne fait pas plus de -2 à 3° en région parisienne, -4 à -5° dans le nord-est, -2° dans la lyonnais. En revanche, le temps est très doux en montagne ainsi que sur les régions méditerranéennes.

Le 1er février 2006, il fait par exemple 22° à Bormes les mimosas et le 2 février 2006, 15° à Mende (contre 0° à Clermont-Ferrand).

 

 

Le 12 février 2006, confrontée à l’air froid qui recouvre une grande partie de l’Europe continentale, la perturbation en provenance des Iles-britanniques provoque de la neige sur le Nord-Pas de Calais et l’est de la Picardie. Ces chutes de neige concernent ensuite une partie de l’Ile-de-France, la Champagne-Ardennes et la Bourgogne dans la nuit du 12 au 13.02.2006.

 

 

Après un épisode très perturbé et temporairement plus doux vers la mi-février 2006 (très localement 120 mm de pluie sur le 06 et vent de 107 km/h à Biarritz dans la journée du dimanche 19 février), le temps redevient froid par la suite.

 

 

L’après-midi du 23 et la matinée du 24 février 2006, une petite dépression longe la Manche et provoque de la neige sur tout le nord-ouest. On mesure en général, 1 à 3 cm sur NPC, Picardie, Normandie et Bretagne mais jusqu’à 10 cm sur le Perche et 8 cm dans le centre de la Bretagne. Quelques flocons jusque sur Paris.

Mardi 28 février 2006, le courant s’oriente au nord-ouest et devient plus perturbé. Quelques chutes de neige se produisent sur un grand quart nord-est, jusqu’en IDF et en Picardie. On mesure 1 à 8 cm de l’IDF à la Franche-Comté mais il ne s’agit que de pluie et neige mêlées. Cette perturbation est suivie par des giboulées de neige sur presque la moitié de la France et de nouvelles chutes de neige plus conséquentes se produisent dans le nord-ouest en soirée (1 à 3 cm en Normandie, Picardie, IDF puis Champagne et nord-est).

Le 3 mars 2006, une dépression circule de la Bretagne à l’IDF, aux régions du nord. D’abondantes chutes de neige ont lieu au nord de cette dépression, c’est-à-dire sur la Normandie, la Picardie, le nord du Val-d’Oise, la Champagne-Ardennes, le nord de la Lorraine et de l’Alsace - on mesure 5 à 10 cm voire davantage. D’autres chutes de neige ont lieu en soirée sur le Loiret, le sud de la Champagne, le nord de la Bourgogne et le nord de la Lorraine.

Le 4 mars 2006, la zone de conflit se déplace vers le sud - d’abondantes chutes de neige se produisent en Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charente, Centre (sud de la Loire), Bourgogne, sud de la Lorraine, Alsace, Franche Comté - dans la soirée, la neige gagne le nord de l’Aquitaine, le limousin, le nord de la région Rhône-Alpes. Dans le même temps, la température dépasse 13° sur toute la moitié sud de la France et le contraste avec les régions plus au nord est très impressionnant - il fait jusqu’à 18/20° en Aquitaine et à l’ouest de la région Midi-Pyrénées.

La neige gagne d’ailleurs ces 2 régions dans la nuit du 4 au 5 mars  2006 où la baisse des températures atteint 15 à 18° ! Les chutes de neige se poursuivent dans l’est et il tombe jusqu’à 60 à 70 cm en 24h et pratiquement en plaine sur le territoire de Belfort, une partie de la Haute-Saône, le sud de l’Alsace, le Doubs où le toît d’un bâtiment s’effondre. On mesure 10 à 15 cm dans la Vienne, 20 cm au nord du Massif-Central, 25 à 30 cm à Dijon, 35 cm au Creusot… Des centaines d’automobilistes sont pris au piège en arrivant dans les stations des Alpes du nord, notamment aux Ménuires et à Val-Thorens. Des avalanches se déclenchent et le risque est maximum.


La Franche Comté dans la tempête de neige de la nuit du 4 au 5 mars 2006 (jusqu’à 60/70 cm en plaine).

  • 50 cm à Bâle-Mulhouse. 
  • 60 cm à Belfort c
  • 66 cm à l'aérodrome de Belfort-Chaux

 

Vague de froid et neige de la fin du mois de février 2006 et du début du mois de mars 2006

 

 


Le 5 mars 2006, la tramontane et le mistral se déchaînent. Des rafales à plus de 150 km/h se produisent sur le Roussillon (170 km/h au Cap Béar) - on mesure 135 km/h à Leucate, 130 km/h à Narbonne…4300 foyers sont privés d’électricité.

 

 

Le 11 mars 2006 et après quelques jours de redoux et de temps très perturbé et très pluvieux, les cours d’eau du Doubs débordent en raison de la fonte des neiges.

Dans la nuit du 11 au 12 mars 2006, de très fortes pluies se produisent sur les Pyrénées-Atlantiques - il tombe 60 à 80 mm en 24h en Béarn et en Pays basque. Ces pluies se sont accompagnées d’un vent violent d’ouest allant jusqu’à 115 km/h à Socoa, près de Saint-Jean-de-Luz. Cet épisode pluvieux se conjugue avec un fort risque d’avalanche en montagne. En raison des inondations, jusqu’à 32.000 personnes sont privées d’électricité. Une coulée de boue traverse une maison à Saint-Etienne de Baïgorry, et une autre à Lasseube. Le réseau secondaire du Béarn est coupé en de nombreux endroits par des inondations. Une cinquantaine de touristes ont été bloqués en début de nuit dans leurs voitures sur la route d’accès à la station de ski de La Pierre Saint-Martin.

Pluie et inondations de mars 2006 dans les Pyrénées - Cumuls de pluie en 2 jours, dans les Pyrénées du 9 au 11 mars 2006

 

 

Le 11 mars 2006 : Une tornade provoque d’importants dégâts sur la commune des Echelles (Savoie).

 

 

Le dimanche 12 mars 2006, de l’air très froid envahit tout le nord et l’est du pays - les températures maximales atteignent 0 à -2° dans le nord-est. Le mistral souffle jusqu’à 110 km/h à Marseille et 115 km/h à Toulon. Le 13 mars, les températures minimales atteignent -18 à -19° au nord de l’Allemagne - en France, il fait -5 à -8° sur toute la moitié est.

 

 

Lundi 20 mars 2006 au soir, une cellule orageuse liée à un centre dépressionnaire provoque des dégâts près de Brest - 500 foyers sont privés de courant. EDF parlait toutefois d’un "événement mineur”.

 

 

Mardi 21 mars 2006 de l’air froid déjà présent depuis quelques jours sur l’Europe du nord, s’infiltre sur un tiers nord de la France. Le contraste de températures est important entre Paris où il ne fait pas plus de 3° l’après-midi et Bourges, où l’on dépasse les 16°. Quelques chutes de neige ont lieu sur le Nord-Pas de Calais et le département de l’Aisne.

 

 

Mercredi 22 mars 2006, une perturbation remonte vers le nord. Confrontée à l’air froid, elle provoque des chutes de neige (notamment en matinée) sur le Calvados, l’Orne, une partie du Cotentin, l’Eure, l’Eure-et-Loir et une partie de l’IDF (hors agglomération). On mesure localement plus de 5 cm sur les collines de Normandie et la Beauce.

 

 

Dimanche 26 mars 2006: le printemps arrive enfin…Les températures sont comprises entre 20 et 25° sur toutes les régions situées au sud de la Loire (hormis le littoral Méditerranéen) - on atteint 23,4 °C à Colmar (68), 26,6 °C à Argentat (19), 27,8 °C à Pau (64). On se baigne sur la côte basque.

 

L'été fin mars ! 26°C sur la Côte Basque le 26 mars 2006 ! Journal de France 2

 

Chaleur précoce sur la moitié Sud : Températures maximales du 26 mars 2006

 

 

Lundi 27 mars 2006: le temps reste très doux mais plus perturbé - la première vague orageuse de la saison, touche le pays. De violents orages éclatent sur le sud-ouest, le nord et le nord-est où les chutes de grêle sont parfois importantes. De violentes rafales de vent (80 à 100 km/h) balayent les régions du nord-ouest.

 

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 2006

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Chambery

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Notre ville de CHAMBERY


Chambéry est une commune française de la région Rhône-Alpes située dans les Préalpes du Nord, entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, au confluent de l’Albanne et de la Leysse. C’est la préfecture de la Savoie.
Sa superficie est de 21 km² pour une altitude située entre 245 et 560 m.
Sa population est d’environ 60.000 habitants.


Le climat de Chambéry est continental montagnard. Ceci engendre des précipitations abondantes car notre ville est située sur la façade occidentale des Alpes, et à proximité du massif des Aravis, très arrosé. Il y pleut en moyenne 120 jours / an avec un cumul de 1136 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1950 h.


L'histoire de Chambéry : Acquise par la maison de Savoie en 1232, la ville de Chambéry devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1329 lors de l'établissement officiel du Conseil résident[ ] jusqu'à son transfert à Turin en 1562[]. Chambéry demeure toutefois la capitale historique des Etats de Savoie. Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d'Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1720, ont exercé une influence certaine en Europe, notamment en instaurant un véritable laboratoire de l'« absolutisme éclairé ». De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France. Marquée par une industrialisation tardive, l'économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l’armée. Son centre historique a été partiellement détruit dans les bombardements de 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années cinquante, puis dans les années soixante, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l'Université de Savoie, implantée en 1979, a apporté à Chambéry une importante population étudiante. Le grand nombre de résidents étrangers (notamment italiens), confère à la ville un caractère cosmopolite.


Les principaux centres d’intérêt de Chambéry sont : La crypte de Lémenc, le château des ducs de Savoie, la cathédrale Saint-François-de-Sales, la fontaine des éléphants et la vieille ville.