Logo Météo Chambery, météo expertisée et gratuite

Chronique 2006 - De Juillet à Septembre

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 2006

 

Évènements météo marquants de juillet à septembre 2006

 

 

 

1er juillet 2006 : Les 35° sont dépassés de l'Aquitaine à la basse vallée du Rhône avec un maximum de 37° à Carcassonne, 35° à Bordeaux, Angoulême, 34° à Nantes, 30°5 à Brest. Ces fortes chaleurs s'étendent ensuite à une grande partie de la France.
2 juillet 2006: la température atteint 39° à Carpentras, 38° à Orange, 37° à Nîmes et Carcassonne et Toulouse, 36° à Angoulême. Une vigilance à la canicule est lancée sur l'agglomération parisienne et la région lyonnaise.
3 juillet 2006: La chaleur s'estompe dans l'ouest mais on atteint encore 33° en région parisienne et 34 à 35° dans la vallée du Rhône.
4 juillet 2006: on dépasse de nouveau les 30° sur les trois-quarts du pays (il fait encore 36° à Carpentras et 35° à Lyon).

 

 

5 juillet 2006: Les températures sont moins élevées mais une vague orageuse touche les régions du sud-ouest à la Champagne-Ardenne - Les Landes et le Lot-et-Garonne sont parmi les premiers touchés. Des toitures sont endommagées par des grêlons à Mimizan. 1000 hectares de pruniers sont endommagés - on recueille des grêlons de 190 g à Ste Livrade où les rafales atteignent 140 km/h. En Champagne, quelque 1.800 hectares de vignes sont endommagés par des averses de grêle. En 24h, on relève 46 mm de pluie à Clermont-Ferrand et 69 mm à Reims.
6 juillet 2006: De nouveaux orages affectent la vallée du Rhône (notamment les Bouches-du-Rhône où la sécheresse est très importante), le nord de la région Rhône-Alpes et le nord-est de Paris (inondations à Livry- Gargan). Il tombe 33 mm de pluie à Istres, 35 mm à Chambéry, 48 mm à Ambérieu et 50 mm à Lyon Satolas.

 

 

A partir du 10 juillet 2006 : la chaleur s’intensifie de nouveau par le sud. La vigilance canicule concerne de plus en plus de département du sud-est. Il fait par exemple 37° à Carcassonne.
11 juillet 2006: il fait plus de 30° sur une moitié est du pays avec des pointes à 38° à Carpentras.
12 juillet 2006: les valeurs sont comprises entre 32 et 38° sur le quart sud-est.
A partir du 13 juillet 2006: les fortes chaleurs remontent jusqu'à la Loire.
15 juillet 2006: les 30° sont dépassés sur les 4/5e du territoire avec 34° à Nantes, 35° à Bordeaux et 36° à Dax.
16 juillet 2006: les 35° sont dépassés au sud de la Loire : Nîmes - Courbessac 36.8 °C Bordeaux 36.3 °C Orange 36.3 °C Toulouse-Francazal 36.3 °C Toulouse-Blagnac 36.1 °C, Carpentras 35.8 °C La Rochelle 35.8 °C Cognac 35.7 °C Niort 35.3 ° Nantes 34.8 °C.
Dans la nuit du 16 au 17 juillet 2006, les températures minimales sont de 26.7 °C à Martigues - La Rochelle 23.2 °C, Bordeaux 23.2 °C.
17 juillet 2006: la chaleur s?accentue encore avec 33° à Paris, 35° à Rennes et 37° à Bordeaux. Le 18 juillet, on dépasse 35° sur les 2/3 de la France avec 35° à Paris, 37° à Nantes, 38° à Bordeaux et 39° à Cazaux. Les hôpitaux de l'ouest sont bondés.
19 juillet 2006: les très fortes chaleurs concernent surtout le bassin parisien, les régions du nord et du nord-est. La température maximale est mesurée à Dunkerque avec 38°3, alors qu?il fait 37°0 à Dieppe! Il fait 37 à 38° en région parisienne après une nuit où les minimas ne descendent pas au-dessous de 20 à 24°. De violents orages se produisent sur la région Midi-Pyrénées et en Normandie.

 

 

Le 26 juillet 2006, une ligne de grain particulièrement musclée, balaye l’ouest du Bassin parisien. De très violentes rafales de vent, accompagnées de grêle et d’une chute des températures de 15° en quelques minutes se produisent sur la partie ouest de l’Ile-de-France, notamment à Paris. Ceci met fin à cette vague de chaleur exceptionnellement longue.

 

 

Ce mois de juillet 2006 est le plus chaud jamais enregistré à Paris-Montsouris (au moins 150 ans) et le plus chaud depuis au moins 50 ans sur toute la France. Il s’agit du deuxième mois le plus chaud de l’histoire après août 2003 (24°0 contre 24°2 en moyenne sur l’ensemble de la France).

 

 

Août 2006 contraste énormément avec le mois précédent.

Week-end très pluvieux et très frais du 12 et 13 août 2006 : Les températures sont presque constamment inférieures aux normales de saison, notamment au début du mois ainsi qu’au cours du week-end du 12 et 13 août 2006 où le temps est particulièrement maussade, pluvieux et frais sur les régions du Nord et de l’Est. Avec la proximité d’une dépression circulant très lentement entre la Tamise et le sud Champagne, les pluies sont parfois très abondantes et des inondations ont lieu sur le Pas-de-Calais. En une journée le cumul de pluie atteint 112 mm à Licques et 176 mm en 2 jours !  Les campings sont évacués à Tournehem et Polincove (Pas-de-Calais). Montée des eaux à plus de un mètre dans les communes de Hames-Boucres, Andres, Licques (pont écroulé) et Guines.

Le 12 août 2006, les températures ne dépassent pas 14 à 18° du nord-est à la Normandie et le 13 août 2006, on enregistre 14° à Reims et Rouen, 15° à Abbeville et 16° à Paris. Il neige au-dessus de 1800 à 2000m sur le nord des Alpes.

 

Les inondations dans le Nord-Pas-de-Calais durant le week-end des 12 et 13 août 2006

 

12 août 2006 : pluie et analyses météo

 

 

Nuit du 16 au 17 août 2006 : Violents orages dans le Gard et le nord Vaucluse. Jusqu'à 120 à 180 mm à Méjannes-le-Clap (Gard) et 10 ou 15 mm en 6 minutes et 116,4 mm en 1 h !
 

 

Le mois d’août 2006 se termine comme il a commencé, c’est-à-dire dans la fraîcheur et l’humidité. Les températures sont particulièrement basses les 28 et 29 août 2006 avec des maxi de 13 à 17° dans le nord-est le 28 août 2006 et 13 à 15° dans le nord et le nord-est (15° à Paris) le 29 août 2006 où une petite dépression traverse la France et provoque de fortes pluies.

 

 

29 août 2006 : Une tornade se forme au-dessus de la forêt de St-Germain-en-Laye, dans les Yvelines.

 

 

Le début du mois de septembre 2006 est beaucoup plus chaud et de nouveau estival. Le 5 septembre 2006, les températures dépassent 35° dans le sud-ouest (37° à Dax). Le 6 septembre 2006, cette chaleur gagne les régions du nord. Le 9 septembre 2006, il fait de nouveau plus de 35° sur le Pays basque et le 11 septembre 2006, on atteint 33° à Caen et 31° à Paris.

 

 

A partir du 12 septembre 2006, les orages gagnent le pays. Une vigilance orange aux fortes pluies est lancée près de la Méditerranée le 13 septembre 2006 (1er épisode de la saison).

 

 

Le 14 septembre 2006, les pluies sont de nouveau très fortes autour de la Méditerranée, surtout à au sud-est de la Corse. Il tombe par exemple plus de 410 mm en 10h entre Aléria et Solenzara. Ces pluies provoquent des inondations, coupant des routes et bloquant quelque 500 voitures. On compte 1 victime.

 

Cumuls de Corse entre les 13 et le 14 septembre 2006

 

Les inondations en Corse orientales des 13 et 14 septembre 2006

 

 

13 au 15 septembre 2006 : Fortes pluies en Bretagne, Cotentin, Pays de la Loire et Charente-Maritime. Généralement plus de 50 à 60 mm en 2 jours et parfois bien plus. Jusqu'à 107 mm en 3 jours à Brécey (Manche), et 124 mm à Pont Hébert. 71 mm le 12 septembre 2006 à Marennes. À Royan, l'orage coïncide avec la marée haute, empêchant le bon fonctionnement du réseau d’eau pluviale débouchant dans la mer. De nombreux particuliers et plusieurs commerces sont inondés.

 

Cumuls de pluie du 13 au 15 septembre 2006

 

 

Le 17 septembre 2006, des retours de nord provoquent d’importantes précipitations dans le nord-est. En 24h, on mesure 144 mm à Berg (Bas-Rhin) - avec une pointe maximale horaire de 42 mm, 142 mm à Padoux, 88mm à Epinal, 55mm à Luxeuil, 50mm à Besançon, 44mm à Mulhouse, 43mm à Strasbourg et Belfort. Un autre épisode de fortes pluies se produit sur ces même régions le 24 septembre 2006.

 

Cumuls de pluie exceptionnels de la journée du 17 septembre 2006

 

 

Les 24 et 25 septembre 2006 de nouvelles pluies diluviennes se produisent du Massif central au Languedoc et à la région PACA. Le sud de l’Alsace est également concerné. Des inondations sont observées dans le Var et notamment à Toulon. Parmi les valeurs les plus élevées en 24h, on peut citer 184.6 mm au Mont-Aigoual, 158.4 mm au Cap Cépet, 137.4 mm à Toulon.

 

 

Le mois de septembre 2006 se termine dans la douceur. Il s’agit d’un des mois de septembre les plus doux jamais enregistré.

 

 

Le 30 septembre 2006 une trombe marine arrive sur le port du Guilvinec (29) et emporte plusieurs véhicules.

 

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 2006

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Chambery

Meteo-chambery.com est le seul site météo professionnel et gratuit uniquement dédié à Chambéry. Il a été conçu par Guillaume Séchet (météorologiste, présentateur météo sur BFMTV et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques). Ce site de prévisions météo expertisées est également très complet et surtout réactif. Ceci grâce à notre équipe de météorologues professionnels sur place qui suivent la situation en permanence. A chaque fois que des phénomènes nouveaux apparaissent, ils affinent leurs prévisions et proposent ainsi la météo en temps réel. Il en est de même pour les prévisions à 15 jours et pour la tendance saisonnière qui sont réactualisées très fréquemment. Ce site est aussi un portail météo pour Savoie avec les meilleures webcams et les données des stations météo en direct, des cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, des suivis climatologiques, le climat de la Savoie et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Chambéry.


Notre ville de CHAMBERY


Chambéry est une commune française de la région Rhône-Alpes située dans les Préalpes du Nord, entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, au confluent de l’Albanne et de la Leysse. C’est la préfecture de la Savoie.
Sa superficie est de 21 km² pour une altitude située entre 245 et 560 m.
Sa population est d’environ 60.000 habitants.


Le climat de Chambéry est continental montagnard. Ceci engendre des précipitations abondantes car notre ville est située sur la façade occidentale des Alpes, et à proximité du massif des Aravis, très arrosé. Il y pleut en moyenne 120 jours / an avec un cumul de 1136 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1950 h.


L'histoire de Chambéry : Acquise par la maison de Savoie en 1232, la ville de Chambéry devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1329 lors de l'établissement officiel du Conseil résident[ ] jusqu'à son transfert à Turin en 1562[]. Chambéry demeure toutefois la capitale historique des Etats de Savoie. Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d'Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1720, ont exercé une influence certaine en Europe, notamment en instaurant un véritable laboratoire de l'« absolutisme éclairé ». De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France. Marquée par une industrialisation tardive, l'économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l’armée. Son centre historique a été partiellement détruit dans les bombardements de 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années cinquante, puis dans les années soixante, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l'Université de Savoie, implantée en 1979, a apporté à Chambéry une importante population étudiante. Le grand nombre de résidents étrangers (notamment italiens), confère à la ville un caractère cosmopolite.


Les principaux centres d’intérêt de Chambéry sont : La crypte de Lémenc, le château des ducs de Savoie, la cathédrale Saint-François-de-Sales, la fontaine des éléphants et la vieille ville.