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Les hivers en France

Février 1895 : Un froid qui s’éternise…

 
  • Février 1895 est de nouveau marqué par les rigueurs de l’hiver (qui débutent réellement le 22 janvier). Il neige surtout dans le Midi et notamment sur le sud de l’Aquitaine, la Provence et la Corse. De très importantes avalanches ont lieu dans les Pyrénées et les villages de Barèges (Hautes-Pyrénées) et d’Orlu (Ariège) sont en partie ensevelis.*
    *A propos de montagnes et de loisirs, les Pyrénées ne sont pas encore touchés par le tourisme d’hiver. En France, les premiers skis-clubs sont fondés en 1896 dans les Alpes et la première piste de luge est tracée à Chamrousse (Isère) en 1878.
    Pour en revenir à votre vague de froid, la moitié Nord est plutôt concernée par un froid vif et plus sec qu’au sud (très peu de neige). Au cours de ce mois de février, il gèle absolument tous les jours en région parisienne et l’on compte 13 jours sans le moindre dégel avec des températures descendant quatre fois aux alentours de -14/-15°C. La Seine gèle complètement du 10 au 24 février et des voitures à cheval peuvent la traverser le 17 février à la hauteur d’Argenteuil. Des joueurs de manille organisent une partie sur la Seine gelée, au bénéfice des pauvres tandis « qu’un cambrioleur de Courbevoie qui, surpris tandis qu’il était en train de dévaliser un appartement et menacé par deux hommes résolus et armés de revolvers, prenant ses jambes à son cou, échappa à ceux qui lui donnaient la chasse en traversant la Seine au moyen d’une série de sauts de glaçons en glaçons ». Il s’agit de l’une des dates les plus tardives dans la saison, au cours de laquelle la Seine ait été gelée. Quant à la Loire, elle est totalement prise en amont d’Orléans durant toute la deuxième partie du mois. Sur l’ensemble de la vague de froid, la température atteint un minimum de -4°C à Nice, -7°C à Brest, -10°C à Marseille, -13°C au Havre, -14°C à Lyon, -15°C à Paris, -17°C à Toulouse, -23°C à Nancy et Orléans, et -27 à -35°C dans les Vosges et le Jura. Il fait même jusqu’à -43°C au sommet du Mont-Blanc (ce qui n’est pas si fréquent).  

 

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Notre ville de CHAMBERY


Chambéry est une commune française de la région Rhône-Alpes située dans les Préalpes du Nord, entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, au confluent de l’Albanne et de la Leysse. C’est la préfecture de la Savoie.
Sa superficie est de 21 km² pour une altitude située entre 245 et 560 m.
Sa population est d’environ 60.000 habitants.


Le climat de Chambéry est continental montagnard. Ceci engendre des précipitations abondantes car notre ville est située sur la façade occidentale des Alpes, et à proximité du massif des Aravis, très arrosé. Il y pleut en moyenne 120 jours / an avec un cumul de 1136 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1950 h.


L'histoire de Chambéry : Acquise par la maison de Savoie en 1232, la ville de Chambéry devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1329 lors de l'établissement officiel du Conseil résident[ ] jusqu'à son transfert à Turin en 1562[]. Chambéry demeure toutefois la capitale historique des Etats de Savoie. Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d'Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1720, ont exercé une influence certaine en Europe, notamment en instaurant un véritable laboratoire de l'« absolutisme éclairé ». De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France. Marquée par une industrialisation tardive, l'économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l’armée. Son centre historique a été partiellement détruit dans les bombardements de 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années cinquante, puis dans les années soixante, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l'Université de Savoie, implantée en 1979, a apporté à Chambéry une importante population étudiante. Le grand nombre de résidents étrangers (notamment italiens), confère à la ville un caractère cosmopolite.


Les principaux centres d’intérêt de Chambéry sont : La crypte de Lémenc, le château des ducs de Savoie, la cathédrale Saint-François-de-Sales, la fontaine des éléphants et la vieille ville.