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Neige, grésil et gel fin mai 2013

-0,1°C sur la station météo parisienne située près de l'Etang de Boulogne sur l'hippodrome de Longchamp. Certes, ce secteur à l'écart des centres urbains est favorable au refroidissement par rayonnement terrestre lors des nuits claires et déventées mais tout de même, -0,1°C un 24 mai ! Car telle est bien la valeur mesurée sous abri le 24 mai 2013 avec, le même jour, -0,2°C sur l'aérodrome de Pontoise (95), -0.4° à Achères (78) et même -1,4°C en bordure de la forêt de Fontainebleau (77). Le thermomètre du Parc Montsouris avait quant à lui stoppé sa chute à +3,7°C, au plus bas pour une 3ème décade de mai depuis 1955. Au-delà de l'Ile de France, d'autres gelées sous abri sont mesurées en plaine : -1,4 degrés à Mourmelon-le-Grand (51), -1,3 degrés à Rocroi (08), -0,6°C à Rouvroy-les-Merles (60), -0,1°C à Charleville-Mézières (08), 0,0° à Beauvais (60).

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Gelée dans la vallée de l'Helpe (59) - 24 mai 2013

Il faut dire que la situation générale était des plus atypiques pour cette époque de l'année avec un décrochage d'air arctique plongeant vers la France sous forme de talweg puis s'isolant en goutte froide avec des températures de l'ordre de -32 / -34°C au niveau de pression 500 hPa (vers 5500 m), des valeurs exceptionnelles fin mai même si on avait déjà enduré par le passé des situations comparables (le 21 mai 1955, le 22 mai 1987 et le 30 mai 1986).

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Situation générale du 23 au 25 mai 2013 - Wetter3

Avec de telles températures en altitude, après une nuit plutôt dégagée, l'instabilité se déclencha rapidement dès la matinée et de fait, les températures maximales demeurèrent elles aussi extrêmement basses, souvent de l'ordre de 4 / 6°C sous les averses et de 7 / 9°C pour les maximales entre Hauts de France, Ile de France et Centre. Ainsi, comme au mois de mars, le grésil fut fréquemment observé (y compris à Paris) mais aussi de véritables flocons de neige jusqu'en plaine, vers l'Orléanais notamment. Plus globalement, la neige tomba sur l'ensemble des massifs du 23 au 25 mai 2013, parfois dès 400 / 600 m du Centre-Est au Massif Central. En Auvergne, on releva 12 cm à Chastreix et au Mont-Dore (village), 10 cm à Marcenat et Allanche, 7 cm à Saint-Germain l'Herm et 5 cm à Auvers, du jamais vu auparavant ni depuis aussi tard dans la saison. La neige est également tombée sur le Limousin (5 cm à Millevaches, 4 cm à Crocq et Saint-Merd-les-Oussines) et jusqu'en Lozère du côté de la Margeride (6 cm au Bleymard, 7 cm à Grandrieu).

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Neige à Hommert (57) à 450 m - 24 mai 2013 - Jocumulus pour Infoclimat

Côté Alpes, les flocons ont été vus jusque sur les hauteurs de Chambéry. Au matin du 25, on relevait 10 cm au Sappey en Chartreuse (930 m) et 14 cm à Lans en Vercors (1050 m).

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Neige sur le plateau du Vercors (~1100 m, 38) - 24 mai 2013 - Jérôme Narcy

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Neige sur le plateau du Vercors (~1100 m, 38) - 25 mai 2013 - Jérôme Narcy

En haute montagne, la rigueur du froid surprenait : -6°C à Chamrousse à 1800 m, -8°C à la Croix de Chamrousse (2250 m), -14°C au Col des Ruillans (3100 m) et -24,4°C à la Capanna Margherita (4560 m).

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Plus globalement, mai 2013 s'est placé au second rang des plus froids pour les températures maximales, au 4ème rang des plus pluvieux et a battu des records de faible ensoleillement sur plus de la moitié du pays et ce jusqu'en fin de mois avec la gelée sous abri la plus tardives jamais observées en Bretagne les 26 et 27 (-1,5°C à Guiscriff, -1,3°C à Louargat, -1,0 °C à Morlaix et -0,2°C à Pleucadeuc).

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Les fortes chutes de neige tobmant de nouveau en fin de mois sur les Pyrénées enfoncèrent le clou d'un mois et d'une saison exceptionnelles. La station de ski de Porté-Puymorens a rouvert... le 1er week-end de juin (>>) !

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Chambery

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Notre ville de CHAMBERY


Chambéry est une commune française de la région Rhône-Alpes située dans les Préalpes du Nord, entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, au confluent de l’Albanne et de la Leysse. C’est la préfecture de la Savoie.
Sa superficie est de 21 km² pour une altitude située entre 245 et 560 m.
Sa population est d’environ 60.000 habitants.


Le climat de Chambéry est continental montagnard. Ceci engendre des précipitations abondantes car notre ville est située sur la façade occidentale des Alpes, et à proximité du massif des Aravis, très arrosé. Il y pleut en moyenne 120 jours / an avec un cumul de 1136 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1950 h.


L'histoire de Chambéry : Acquise par la maison de Savoie en 1232, la ville de Chambéry devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1329 lors de l'établissement officiel du Conseil résident[ ] jusqu'à son transfert à Turin en 1562[]. Chambéry demeure toutefois la capitale historique des Etats de Savoie. Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d'Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1720, ont exercé une influence certaine en Europe, notamment en instaurant un véritable laboratoire de l'« absolutisme éclairé ». De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France. Marquée par une industrialisation tardive, l'économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l’armée. Son centre historique a été partiellement détruit dans les bombardements de 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années cinquante, puis dans les années soixante, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l'Université de Savoie, implantée en 1979, a apporté à Chambéry une importante population étudiante. Le grand nombre de résidents étrangers (notamment italiens), confère à la ville un caractère cosmopolite.


Les principaux centres d’intérêt de Chambéry sont : La crypte de Lémenc, le château des ducs de Savoie, la cathédrale Saint-François-de-Sales, la fontaine des éléphants et la vieille ville.