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Tous les aléas météo extrêmes ne sont pas systématiquement liés au changement climatique !

 

De nos jours, la plupart des événements météo sont directement attribués au changement climatique. Or, ce n'est pas toujours le cas. Nous vous proposons une petite mise au point par phénomène.

 

 

Avalanches

 

Lors du week-end de Pâques 2024, une avalanche avait fait 6 morts en Haute-Savoie. Sur les chaînes d'info, on pouvait entendre que le phénomène avait été provoqué par le réchauffement climatique. Pourtant, il n'en est rien. S'il est vrai que les redoux plus fréquents et plus importants que cause le changement climatique en hiver peuvent favoriser les avalanches, celles du printemps sont un grand classique. Car il a toujours été une saison de contrastes thermiques, le printemps favorise les manteaux neigeux fragiles. Observer une avalanche dans les Alpes en avril n'est donc pas lié au changement climatique.

 

Les avalanches de printemps sont un grand classique - image d'illustration Pixabay

 

 

 

Tornades

 

Avec les récentes tornades observées en mars dans la Creuse, la Vienne et l'Indre, nous avons pu entendre à de nombreuses reprises que ce phénomène est directement causé par le changement climatique. Or, les études portées sur le sujet n'ont pas révélé de tendance à la hausse de l'activité tornadique avec l'augmentation des températures. Les tornades sont surtout beaucoup mieux répertoriées de nos jours, notamment grâce à l'avènement des smartphones. Une tornade qui traverse un champ est aujourd'hui filmée alors qu'elle passait inaperçue il y a 20 ans. D'ailleurs, les deux plus violentes tornades répertoriées en France ne datent pas d'hier : Palluel dans le Pas-de-Calais en 1967 et Montville en Seine-Maritime en 1845 (toutes deux des EF5) !

 

La fréquence des tornades n'augmente pas réellement - image d'illustration Pexels

 

 

 

Tempêtes

 

La tempête est également un phénomène qui est régulièrement associé au changement climatique. Pourtant, nous n'avons constaté aucune augmentation de leur fréquence au cours des dernières décennies. Les derniers hivers ont même été marqués par des conditions souvent anticycloniques et donc rarement tempétueuses. Ces dépressions causant des épisodes de vents tempétueux ont toujours existé et l'on retrouve de nombreux exemples dans les archives. À ce jour, il n'y a aucun consensus scientifique sur d'éventuelles augmentations de la fréquence et de l'intensité des tempêtes en France dans le climat futur.

 

La tempête Mathis au large de la France le 30 mars 2023 - image satellite via Windy

 

 

 

Orages

 

L'orage est un phénomène qui a toujours existé et ne peut pas être directement attribué au changement climatique. En France, l'activité orageuse présente une très forte variabilité d'une année sur l'autre et les années les plus chaudes ne sont pas forcément les plus orageuses. Toutefois, l'augmentation des températures peut conduire à augmenter l'énergie disponible dans l'atmosphère et donc à générer des phénomènes plus violents. Le changement climatique favorise également des vagues orageuses majeures en dehors de la saison estivale, à l'image de celle survenue le 13 mars dernier. Il semble logique que la saison des orages de chaleur va s'étaler de plus en plus sur le printemps et l'automne à l'avenir.

 

Le réchauffement climatique peut favoriser des orages de chaleur tôt ou tard dans l'année - image d'illustration Pixabay

 

 

 

Grêle

 

La grêle est également un phénomène que l'on associe de plus en plus au réchauffement climatique. Pourtant, il n'existe aucune tendance claire vers une augmentation de la fréquence des chutes de grêle en France, d'autant que nous manquons encore de données et donc de recul pour ce phénomène. La forte variabilité interannuelle de l'activité orageuse engendre des chutes de grêle plus ou moins fréquentes d'une année sur l'autre. Comme pour les tornades, n'importe qui peut désormais filmer les chutes de grêle à l'aide de son smartphone et ces images sont souvent diffusées par les grands médias, donnant l'impression que ce phénomène est de plus en plus courant. Notons toutefois qu'avec l'augmentation des températures, des orages de chaleur fortement grêligènes peuvent s'observer de plus en plus tôt et de plus en plus tard dans l'année.

 

Les chutes de grêle sont de plus en plus filmées et relayées, pas forcément plus nombreuses - image d'illustration Pixabay

 

 

Fortes pluies & inondations

 

Il existe un lien entre les épisodes de fortes pluies causant des inondations et le changement climatique. Avec des températures de plus en plus élevées, l'atmosphère est capable de contenir de plus grandes quantités d'eau et donc de générer des pluies encore plus diluviennes qu'auparavant. Les conséquences des épisodes cévenols ou orages diluviens peuvent donc être amplifiées par le changement climatique. De plus, les sols de plus en plus secs conduisent à des ruissellements plus importants. D'autres facteurs entrent en compte comme l'urbanisation excessive qui accentue les ruissellements et la vulnérabilité des villes. Gardons à l'esprit que les fortes pluies et les inondations ont toujours existé. Le lien avec le changement climatique ne peut se faire qu'au cas par cas.

 

Le réchauffement climatique peut aggraver le caractère diluvien des pluies - image d'illustration Pixabay

 

 

 

Neige & verglas

 

Sans surprise, le réchauffement climatique est directement responsable de la raréfaction des chutes de neige. Le nombre moyen de jours de neige en plaine a drastiquement diminué ces dernières décennies, parallèlement à l'augmentation des températures. Cette raréfaction de la neige est aussi observée en basse et moyenne montagne où le manteau neigeux moyen est en baisse. Seules les hautes altitudes sont pour le moment épargnées. En toute logique, les épisodes de verglas sont également de plus en plus rares.

 

Le réchauffement climatique rend la neige de plus en plus rare - image d'illustration Pixabay

 

 

 

Vagues de froid & gelées

 

Comme pour la neige, l'augmentation des températures rend les vagues de froid de plus en plus rares. Toutefois, celles-ci restent possibles. Rappelons que l'une des vagues de froid les plus marquantes des dernières décennies est survenue en février 2012, il y a seulement 11 ans. De même que pour les jours de neige, le nombre de jours de gel est en recul dans toute la France. Par ailleurs, il est important de préciser qu'il n'y a pas pas plus de gelées printanières qu'avant mais que leurs conséquences sont plus dévastatrices car la végétation fleurit plus tôt en raison d'hivers de plus en plus doux.

 

Le réchauffement climatique rend les vagues de froid de plus en plus rares - image d'illustration Pixabay

 

 

 

Canicules & douceur hivernale

 

Sans aucune surprise, le réchauffement climatique favorise des épisodes de canicule de plus en plus fréquents mais aussi de plus en plus intenses, comme nous avons pu le constater ces derniers étés en France. Des études ont d'ailleurs confirmé que les températures atteintes en France lors de l'été 2019 (46°C dans le Languedoc, 42,6°C à Paris) n'auraient pas été possibles sans réchauffement climatique d'origine humaine. De même, des vagues de douceur de plus en plus marquantes peuvent survenir durant la saison hivernale. Rappelons toutefois que les vagues de douceur hivernale et les canicules ont toujours existé. C'est bien l'augmentation de leur fréquence et de leur intensité qui est pointée du doigt.

 

Le réchauffement climatique favorise des canicules plus fréquentes et plus intenses - image d'illustration

 

 

 

Sécheresse

 

La sécheresse est un phénomène qui a toujours existé. Il y a 102 ans, la France vivait une année 1921 remarquablement sèche avec des conséquences dramatiques. Cependant, le changement climatique engendre des sécheresses de plus en plus fréquentes en France, à l'image de celles observées ces dernières années. Avec des températures de plus en plus élevées, l'évapotranspiration est de plus en plus importante avec une sécheresse des sols qui s'accroît. De plus, nous avons observé une multiplication des situations de blocages anticycloniques ces dernières années, engendrant une pluviométrie nettement déficitaire. Les projections climatiques pour le futur tablent sur des saisons chaudes de plus en plus sèches, ce qui favoriserait des incendies de plus en plus actifs et étendus dans notre pays.

 

Le réchauffement climatique rend les vagues de froid de plus en plus rares - image d'illustration Pixabay

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Chambery

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Notre ville de CHAMBERY


Chambéry est une commune française de la région Rhône-Alpes située dans les Préalpes du Nord, entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, au confluent de l’Albanne et de la Leysse. C’est la préfecture de la Savoie.
Sa superficie est de 21 km² pour une altitude située entre 245 et 560 m.
Sa population est d’environ 60.000 habitants.


Le climat de Chambéry est continental montagnard. Ceci engendre des précipitations abondantes car notre ville est située sur la façade occidentale des Alpes, et à proximité du massif des Aravis, très arrosé. Il y pleut en moyenne 120 jours / an avec un cumul de 1136 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1950 h.


L'histoire de Chambéry : Acquise par la maison de Savoie en 1232, la ville de Chambéry devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1329 lors de l'établissement officiel du Conseil résident[ ] jusqu'à son transfert à Turin en 1562[]. Chambéry demeure toutefois la capitale historique des Etats de Savoie. Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d'Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1720, ont exercé une influence certaine en Europe, notamment en instaurant un véritable laboratoire de l'« absolutisme éclairé ». De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France. Marquée par une industrialisation tardive, l'économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l’armée. Son centre historique a été partiellement détruit dans les bombardements de 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années cinquante, puis dans les années soixante, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l'Université de Savoie, implantée en 1979, a apporté à Chambéry une importante population étudiante. Le grand nombre de résidents étrangers (notamment italiens), confère à la ville un caractère cosmopolite.


Les principaux centres d’intérêt de Chambéry sont : La crypte de Lémenc, le château des ducs de Savoie, la cathédrale Saint-François-de-Sales, la fontaine des éléphants et la vieille ville.