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Un épisode El Niño est-il toujours synonyme de chaleur à l'échelle du globe ?

Une année 2023 record sous l'influence d'El Niño :

 

Après plusieurs années dominées par La Niña, le phénomène El Niño se met progressivement en place à l'échelle de la planète en cette année 2023. El Niño est un événement climatique qui se caractérise par des températures anormalement élevées de l'eau de mer dans l'Est du Pacifique Sud.

 

Cette hausse des températures marines sur ce secteur entraîne un changement des directions des vents et des courants océaniques, provoquant également une modification des conditions climatiques autour du Pacifique et de façon moins importante sur d'autres régions du globe.

Conséquences de la mise en place d'El Niño sur le climat mondial en fonction de la saison – NOAA

 

L'une des conséquences d'El Niño est également une hausse des températures moyennes à l'échelle du monde, ce qui est particulièrement le cas en cette année 2023. En effet, les températures moyennes mondiales atteignent des niveaux records depuis maintenant 23 jours consécutifs avec des niveaux encore jamais mesurés depuis le début des observations.

 

Évolution de la température moyenne mondiale depuis le 1er janvier – Climate Reanalyzer

 

Ainsi, la température moyenne mondiale a atteint 17,23°C le 6 juillet dernier, en faisant la journée la plus chaude sur Terre depuis au moins 100 000 ans d'après les scientifiques !

 

Outre les températures de l'air, ce sont également les températures de la surface des océans qui battent tous les records depuis maintenant plusieurs mois. En effet, celles-ci sont situées très au-dessus des précédents records depuis la mi-mars dernier avec 2 pics autour de 21°C, ce qui n'avait jamais été mesuré auparavant. Ce 20 juillet, la température moyenne de la surface des océans atteignait 21,0°C, soit 0,8°C au-dessus de la moyenne 1982-2011.

 

Évolution de la température moyenne de la surface des océans dans le monde depuis le 1er janvier – Climate Reanalyzer

 

Les températures globales battent donc tous les records depuis maintenant plusieurs semaines sous l'influence d'El Niño mais également dans un contexte de réchauffement climatique. De plus, la plupart des organismes de prévisions s'accordent sur la mise en place d'un « super El Niño » dans les prochains mois.

 

Un « super El Niño » se distingue d'un El Niño classique par l'ampleur de la hausse des températures des eaux de surface du Pacifique. Pour un El Niño « normal », cette hausse se situe en général autour de +1°C mais pour un super El Niño, cette hausse se situe plutôt au-dessus des +2°C, ce qui est envisagé pour les prochains mois.

 

Les précédents El Niño ont-ils toujours été synonymes de chaleur à l'échelle du globe ?

 

Le phénomène El Niño se reproduit en moyenne tous les deux à sept ans à l'échelle de la planète. D'après les courbes d'évolution de températures depuis plusieurs dizaines d'années, toutes les années soumises au phénomène El Niño ou presque ont été soumises à une augmentation globale des températures alors que les années soumises à la Niña ont au contraire souvent observé une légère baisse ou des pics bien moins importants.

Evolution des températures moyennes globales et des températures des eaux de surfaces du Pacifique depuis 1980 – NOAA


Ces pics de températures à l'échelle mondiale sont d'autant plus importants lors de l’occurrence de supers El Niño qui ne sont survenus que 3 fois durant les 40 dernières années, en 1982-1983, 1997-1998 et 2015-2016. Lors de l'épisode de 1997-1998, l'année la plus chaude du 20è siècle avait été mesurée à l'échelle du globe alors que l'année la plus chaude jamais mesurée dans le monde (2016) s'était produite durant le plus puissant El Niño depuis la fin du 19è siècle !

 

Anomalies de températures mondiales et correspondance avec les phénomènes El Niño-La Niña - RCraig09 via WikimediaCommons

 

Il faut toutefois noter que les températures exceptionnellement élevées à l'échelle de la planète lors du phénomène El Niño ne riment pas forcément avec des canicules à répétition sur la France, c'est même parfois l'inverse comme en 2022, qui fut l'année la plus chaude jamais observée en France en plein épisode de La Niña.

 

Anomalies thermiques en France métropolitaine depuis 1980 et correspondance avec les phases El Niño/La Niña - Météo-Villes

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Chambery

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Chambéry est une commune française de la région Rhône-Alpes située dans les Préalpes du Nord, entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, au confluent de l’Albanne et de la Leysse. C’est la préfecture de la Savoie.
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L'histoire de Chambéry : Acquise par la maison de Savoie en 1232, la ville de Chambéry devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1329 lors de l'établissement officiel du Conseil résident[ ] jusqu'à son transfert à Turin en 1562[]. Chambéry demeure toutefois la capitale historique des Etats de Savoie. Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d'Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1720, ont exercé une influence certaine en Europe, notamment en instaurant un véritable laboratoire de l'« absolutisme éclairé ». De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France. Marquée par une industrialisation tardive, l'économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l’armée. Son centre historique a été partiellement détruit dans les bombardements de 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années cinquante, puis dans les années soixante, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l'Université de Savoie, implantée en 1979, a apporté à Chambéry une importante population étudiante. Le grand nombre de résidents étrangers (notamment italiens), confère à la ville un caractère cosmopolite.


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