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Chronique 1987

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1987

 

Repères historiques de l'année 1987 :

janvier 1987 : le froid et les grèves paralysent la France
3 mai 1987 : suicide de la chanteuse Dalida - succès des privatisations en France
29 novembre 1987 : les otages français du Liban sont libérés le minitel remporte un franc succès

 

 

Évènements météo marquants de l’année 1987 :

 

L’hiver 1986-1987 est le 3ième hiver consécutivement froid - le mois de janvier 1987 est de nouveau glacial - les températures ne sont pas aussi basses qu’au cours du mois de janvier 1985 mais il est généralement plus enneigé. Récit de la vague de froid du mois de janvier 1987 >>>

 

Une puissante vague de froid venue de Finlande affecte la France entre le 10 et le 22 janvier 1987.

Le 10 janvier 1987, les températures chutent dans le Nord-est du pays. Le 11 janvier 1987, l’air glacial envahit toute la France - en s’engouffrant dans la vallée du Rhône, l’air froid déclenche un mistral extrêmement violent - à 14h, le vent moyen dépasse 100 km/h à Marseille alors qu’il fait -2°.



Arrivée brutale du froid en Méditerranée et tempête de mistral du 11 janvier 1987


Le 12 janvier 1987, les températures deviennent polaires - le matin, on relève -33° à Méribel (1700m), -22° à Mulhouse, -20° à Château Chinon, -16° au Puy, -13° à Paris, -10° à Marseille. Le maximum de la journée ne dépasse pas -15° à Langres, -12° à Grenoble ou -9° à Paris.

Le 14 janvier 1987, presque toute la France est couverte de neige - en 2h, il tombe 10cm de neige à Marseille, on mesure également 20cm à 1m dans le Gard, 33cm à Landivisiau (nord du Finistère) et 10 à 20 cm en région parisienne.

Les 15 et 16 janvier 1987, seule la Côte d’Azur et la Corse restent à l’écart de ces conditions météo extrêmes - il continue à neiger sur presque toute la France. A Paris, la température ne monte pas au-dessus de -10° dans l’après-midi - le froid est tel que le sel ne parvient pas à faire fondre la neige dans les rues de la capitale où la circulation est pratiquement impossible.

Le froid ne s’estompe que très lentement à partir du 22 janvier 1987, mais il ne disparaît réellement que le 3 février 1987.

 

Le 14 janvier 1987, la neige ensevelie le Gard...

 

Le 14 janvier 1987, Une tempête de neige hors du commun ensevelie le Languedoc-Roussillon (ici Frontignan et Pignan)

 

Les 14 et 15 janvier 1987 :  Paris est paralysée sous une couche de 10 cm de neige sur la voirie et surtout des températures de -10°C l'après-midi qui empêchent le salage des chaussées !!... Les clichés proviennent de la RATP, sont exclusifs Meteo-villes et ne sont pas libres de droit

 

Carte de droite : températures maximales de l'après-midi glaciale et mémorable du 15 janvier 1987 ! 



Vague de froid de janvier 1987 : Visage d’une capitale qui vit son 3eme hiver rigoureux




Vague de froid de janvier 1987 : La neige paralyse la capitale, y compris les arrondissements du centre (ce qui est extrêmement rare) - au bout de quelques jours, la Seine commence à charger des glaçons

 


Vague de froid de janvier 1987  : On essaie de construire un château de neige devant le Mont Saint-Michel

 


Vague de froid de janvier 1987 : la neige au Vieux Port de Marseille

 


Vague de froid de janvier 1987 : la neige à Sausset-les-Pins (83)

 


Vague de froid de janvier 1987 :  Épaisseurs de neige maximales en janvier 1987 et Températures les plus basses en janvier 1987

 

 

Du 16 au 21 février 1987 : la neige apparaît de nouveau un peu partout mais en petite quantité - sauf au Havre et dans le Finistère où l’on mesure 30cm.

 

 

Les 3 et 4 mars 1987 : le froid tente de nouveau une incursion sur la moitié Nord où les gelées restent permanentes pendant 2 jours.

 

 

3 avril 1987 : une tornade passe sur l’aéroport de Roissy - avec la force du vent, une voiture est projetée par dessus un camion.

 

 

Du 3 au 5 mai 1987 : l’hiver n’a pas dit son dernier mot - durant ces journées, des flocons se mêlent à la pluie sur la moitié nord et les températures ont de la peine à dépasser les 5°.


La neige tardive du 4 mai 1987 complique la circulation, même sur l'autoroute

 

 

Dimanche 7 juin 1987 : Ce dimanche ensoleillé, chaud et calme de Pentecôte 1987 va rapidement tourner au drame. Vers 15h, une ligne de grains se forme brusquement dans le Golfe de Gascogne et progresse rapidement vers la côte puis dans les terres. La soudaineté du phénomène (avec un vent quasi nul juste à l’avant du front de rafales) et la rotation tout aussi brutal du vent (passant du secteur sud/sud-est au secteur ouest en l’espace de quelques secondes) marquent cet épisode. Les rafales de vent associées (Galerne) dépassent souvent les 100 km/h sur le Sud-ouest de la France,et localement 120 km/h. On compte de nombreux naufrages, des chutes d’arbres, 5 morts et une cinquantaine de blessés.

 

Dimanche 7 juin 1987 : Un acus apparaît rapidement au loin vers 16h45 sur la Côte Basque

 

 

En ce dimanche de Pentecôte 7 juin 1987, il est 17h quand tout à coup le ciel s’assombrit (photo plus haut) et de très violentes rafales de vent s'abattent sur la plage de Saint-Jean-de-Luz. Une véritable panique s'empare alors des plagistes... !

  


 

Coup de Galerne (grain) du 7 juin 1987 dans les Landes 

 

Les rafales atteignent 126 km/h à Biscarosse (40), 122 km/h à Lège-Cap-Ferret (33), 112 km/h à Biarritz (64), 108 km/h à Bergerac (24), Tarbes (65), Toulouse (31), Saint-Girons (09).

Tempête du 7 juin 1987 - rafales de vent maximales

 

 

Le mois de juillet 1987 est généralement frais, notamment sur la moitié Nord.

 

 

14 juillet 1987 : en pleines vacances d’été, un orage d’une violence extrême se déclenche sur le massif des Aravis et provoque un torrent destructeur qui emporte un camping sur la commune du Grand Bornand - le bilan est très lourd avec 23 morts. Article sur la catastrophe du 14 juillet 1987 au Grand-Bornand >>>


 

Catastrophe, inondation, orage diluvien du 14 juillet 1987 au Grand-Bornand (74) : Le camping rasé par la vague... - source : Ina et Paris-Match

 

 

17 juillet 1987 : le temps est épouvantable avec non seulement de la pluie, des températures dignes d’un mois d’octobre mais également une tempête sur toute la moitié nord où les vents atteignent parfois 100 km/h.

 

 

Du 13 au 16 août 1987 : c’est la canicule sur la moitié sud où les températures sont comprises entre 35 et 39° - ces très fortes chaleurs reviennent dans la journée du 20 août et gagne les régions du nord le 21 août
- ce jour là, il fait 38° à Pau, 37° à Toulouse et 36° à Bourges.

 

 

Les 24 et 25 août 1987 : l’automne arrive au galop (mais ce ne sera que temporaire) - dans la soirée du 24 août 1987 , des pluies diluviennes se déclenche sur le Centre et l’Ile de France - il tombe 85mm d’eau en 24h à Paris - ces fortes précipitations sont suivies d’une fraîcheur inhabituelle le 25 août 1987 - il ne fait pas plus de 12° à Rouen, 13° à St Quentin et Beauvais et 14° à Paris.



Analyse du 24 août 1987 à 12hTU

Fraîcheur et pluie abondante des 24 et 25 août 1987 : analyse météo

 

 

Du 13 au 21 septembre 1987 : une vague de chaleur (la plus longue de l’été) concerne toute la France à une période, il est vrai, assez tardive - les températures sont surprenantes notamment au début de la vague de chaleur et dans la moitié le sud du pays - on relève par exemple un maximum de 38° à Auch, 37° à St Girons (Ariège), Clermont Ferrand et Bordeaux, 36° à St Etienne et 35° à Bourges.

 

 

8 octobre 1987 : la première tempête de l’automne fait sensation - les rafales dépassent les 100 km/h sur toutes les régions du nord et de l’ouest - on atteint 150km/h à Fécamp… mais ce n’est rien par rapport à ce qui va se passer une semaine plus tard…

 

 

Nuit du 15 au 16 octobre 1987 : en pleine nuit, une tempête monstrueuse défigure la Bretagne et le Cotentin - cet ouragan (la force 12 est atteinte en vent moyen) est le plus violent depuis l’année 1703.  Le sud de l’Angleterre est ravagé - Londres connaît un enfer et est privée d’électricité - la forêt bretonne est en partie rasée - les rafales de vent dépassent 220 km/h (anémomètres pulvérisés) à la pointe du Raz et à Granville, on mesure par ailleurs 235 km/h à Quimperlé, 191km/h à Barneville-Carteret (Manche), 186 km/h à Quimper, 180 km/h au Havre, 166 km/h à Lorient… cette tempête ne fait que frôler la région parisienne avec des rafales de l’ordre de 120km/h - la catastrophe humaine est néanmoins évitée de justesse car la tempête a la "bonne” idée de se manifester à une heure où presque tout le monde est couché - on compte 15 morts et des dizaines de blessés.

Article de la tempête du 15 au 16 octobre 1987 >>>



Ouragan, tempête du 8 décembre 1703


 

Tempête de la nuit du 15 au 16 octobre 1987 : La Bretagne et le Cotentin défigurés après le passage de l’ouragan - Énormes dégâts à Quimper et bateaux encastrés dans le port de Port-la-Forêt
  



Tempête de la nuit du 15 au 16 octobre 1987 : Bateaux enchevêtrés dans le port de Cherbourg

 

Tempête de la nuit du 15 au 16 octobre 1987 : Carte d’analyse du 16 octobre 1987 à 00hTU et Évolution de la pression atmosphérique à Ouessant dans la nuit du 15 au 16 octobre 1987
 



Tempête de la nuit du 15 au 16 octobre 1987 : rafales de vent les plus fortes




Tempête de la nuit du 15 au 16 octobre 1987 :  La violence de la tempête, en Bretagne…

 


Tempête de la nuit du 15 au 16 octobre 1987 : Et à Londres, défigurée !!

 

14 décembre 1987 : des pluies verglaçantes provoquent de nombreux accidents de la route en région parisienne.

 

Du 16 au 18 décembre 1987 : très grande douceur il fait presque chaud sur la moitié sud avec des températures comprises entre 20 et 23° et même 27° à Mayac (Dordogne).

 

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1987

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Chambery

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Notre ville de CHAMBERY


Chambéry est une commune française de la région Rhône-Alpes située dans les Préalpes du Nord, entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, au confluent de l’Albanne et de la Leysse. C’est la préfecture de la Savoie.
Sa superficie est de 21 km² pour une altitude située entre 245 et 560 m.
Sa population est d’environ 60.000 habitants.


Le climat de Chambéry est continental montagnard. Ceci engendre des précipitations abondantes car notre ville est située sur la façade occidentale des Alpes, et à proximité du massif des Aravis, très arrosé. Il y pleut en moyenne 120 jours / an avec un cumul de 1136 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1950 h.


L'histoire de Chambéry : Acquise par la maison de Savoie en 1232, la ville de Chambéry devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1329 lors de l'établissement officiel du Conseil résident[ ] jusqu'à son transfert à Turin en 1562[]. Chambéry demeure toutefois la capitale historique des Etats de Savoie. Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d'Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1720, ont exercé une influence certaine en Europe, notamment en instaurant un véritable laboratoire de l'« absolutisme éclairé ». De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France. Marquée par une industrialisation tardive, l'économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l’armée. Son centre historique a été partiellement détruit dans les bombardements de 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années cinquante, puis dans les années soixante, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l'Université de Savoie, implantée en 1979, a apporté à Chambéry une importante population étudiante. Le grand nombre de résidents étrangers (notamment italiens), confère à la ville un caractère cosmopolite.


Les principaux centres d’intérêt de Chambéry sont : La crypte de Lémenc, le château des ducs de Savoie, la cathédrale Saint-François-de-Sales, la fontaine des éléphants et la vieille ville.