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Chronique 1988

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1988

Repères historiques de l'année 1988

21 février 1988 : Piccard gagne le Super-géant des jeux olympiques d’hiver de Calgary
4 mars 1988 : inauguration de la Pyramide du Louvre
8 mai 1988 : François Mitterrand est élu pour la 2ième fois
27 juin 1988 : catastrophe ferroviaire à la gare de Lyon
22 décembre 1988 : un Boeing s’écrase sur Lockerbie

 

Évènements météo marquants de l’année 1988

 

 

Contrairement au 3 hivers précédents, l’hiver 1987-1988 est généralement doux.

 

Début janvier 1988 : en raison des températures élevées et d’un mois d'un mois de décembre très sec, la neige est rare sur les massifs montagneux.


L'hiver 1988  doux et très sec se traduit par un manque de neige en montagne

 

 

22 janvier 1988 : une profonde dépression passe sur le Nord-Pas de Calais et une très violente tempête se déclenche sur la moitié Nord - les vents atteignent 173 km/h à Fécamp, 130 km/h à Cancale et 115 km/h à Paris - le bilan est de 6 morts et plusieurs dizaines de blessés. Les dégâts matériels sont nombreux (arbres déracinés, routes coupées, coupures d’électricité, toitures envolées…). Les pompiers réalisent de très nombreuses interventions et des pêcheurs en mer sont sauvés par hélitreuillage. Une quarantaine de maisons de Hauteville-sur-Mer (Basse-Normandie) sont abandonnées car submergées par les vagues. Plus de 30 000 foyers sont privés d’électricité, principalement en Bretagne, mais aussi en Picardie et dans le Nord-Pas-de-Calais. Le cargo panaméen "Le Bréa" perd 700 fûts de sulfure de sodium au nord de l’île d’Ouessant dans une mer démontée et une houle qui atteint parfois 10 m par un coefficient de marée de 100 (surcote proche des 2 mètres !).

 

Tempête du 22 janvier 1988 - analyse météo

 

Tempête du 22 janvier 1988 - vents maxi

 

 

11 février 1988 : des pluies diluviennes accompagnées de vents très violents affectent la Bretagne qui ne se remet toujours pas de la tempête du 16 octobre - les vents atteignent en rafales 144 km/h à Quimper où il tombe 81mm de pluie.

 

 

Du 24 février au 4 mars 1988 : le temps est froid et humide - des chutes de neige se produisent presque quotidiennement sur la moitié est du pays mais aussi sur le littoral normand et du Nord-Pas de Calais - on mesure très localement 18cm de neige à Rouen et 15cm à Boulogne sur mer - importantes inondations sur la moitié nord du pays, notamment dans le bassin de la Seine.

 


Fin février 1988 : La Seine déborde


Crue de la Seine de février 1988 au niveau du Zouave du Pont de l'Alma, le 14 février 1988 - photo Julian Pepinster

 

 

Du 15 au 18 mars 1988 plusieurs perturbations traversent le Sud-ouest de la France et occasionnent localement des pluies abondantes. Le 16 mars 1988, il tombe 127 mm à Angles (81), 125 mm à Rouairoux (81) - le 17 mars 1988 : 130 mm à Mandail, 158 mm à Super-Besse... En 4 jours, il tombe 281 mm à Rouairoux (Tarn) et 262 mm à Angles (81). Le vent atteint 144 km/h à Millau, 120 km/h à Cestas (33), 104 m/h à Guéret (23).

 

 

25 mars 1988 : une nouvelle tempête balaye une grande moitié nord de la France - les vents dépassent partout les 100 km/h et atteignent 145 km/h sur la pointe du Cotentin.

 

 

7 mai 1988 : un puissant courant de sud fait remonter du sable du Sahara au dessus de la France - le ciel prend un aspect jaunâtre et des pluies de boue se produisent par place.

 

 

17 juin 1988 : des orages particulièrement violents ravagent les régions allant de la Gironde au nord des Alpes - une quarantaine de communes sinistrées en Gironde - plusieurs routes s’effondrent - des vignobles sont anéantis.

 

 

Aucune vague de chaleur de grande ampleur n’est observée durant l’été 1988 - le mois de juillet 1988 est généralement très frais et pluvieux.

 

 

23 juillet 1988 : après la seule journée vraiment estivale du mois de juillet, de très violents orages affectent le Centre et surtout l’Ile de France - des rafales de vent de 112 km/h sont mesurées à Melun, 126 km/h à Orly et 130 km/h à Bourges - à Marne la Vallée, le toit d’un hypermarché s’effondre sous le poids de la grêle, blessant 33 personnes - de gros dégâts sont également à déplorer dans le Val de Marne.



Les dégâts de l’orage du 23 juillet 1988, à Torcy (Marne la Vallée)

 

Les orages du 23 juillet 1988 dans l'Essonne, la Seine-et-Marne, le Val-de-Marne

 

 

1er août 1988 : Belfort est à son tour concerné par les intempéries - un orage provoque des vents de l’ordre de 150 à 180 km/h.

 

 

3 octobre 1988 : une catastrophe se produit à Nîmes - un terrible orage stationne sur la région pendant quelques heures et un torrent d’eau et de boue descend brutalement des hauteurs de la ville, submergeant en quelques minutes les bas quartiers de la ville - cette catastrophe se produit au moment même où une partie de la population se rend à son travail - des personnes sont donc prises au piège dans leur véhicule et 10 d’entre elles sont emportées et noyées par le courant - au cours de cet orage historique, il tombe 420 mm d’eau sur les hauteurs de la ville, soient un peu plus de ce qu’il tombe en 6 mois dans ce secteur.

Images vidéos et émission consacrées à cette catastrophe de Nîmes du 3 octobre 1988 >>>



Inondations du 3 octobre 1988 à Nîmes - Cumuls de pluie en 24h le 3 octobre 1988 sur le Gard

 

L'avenu Pompidou à Nîmes, traversée par le torrent de boue occasionnée par le terrible orage du 3 octobre 1988



Inondations du 3 octobre 1988 à Nîmes - Les rues de Nîmes après l’orage…Photo Paris-Match

 

 
Inondations du 3 octobre 1988 - Rue de la Madeleine (Nîmes) - Les dégâts sont considérables dans le centre-ville même de Nîmes (Le Parisien)

 

 

12 octobre 1988 : de nouveaux déluges se produisent en moyenne vallée du Rhône - des torrents de boue sèment la panique et provoquent de gros dégâts à Châteauneuf du Rhône, Donzère et Malataverne - on relève 180 mm d’eau en 24h à Montélimar et 280mm à Sauzet.

 

 

15 octobre 1988 : des bouffées de chaleur remontant du Sahara affectent la Provence et la Corse - il fait jusqu’à 35° à Ajaccio.

 

 

26 octobre 1988 : Un grand sud-ouest connaît une journée estivale avec 31° à Pau, 30° à Biarritz et 25° à La Rochelle.

 

 

Du 20 au 25 novembre 1988 : une vague de froid touche l’Est et le Sud du pays - le 22 novembre 1988 , il tombe 4cm de neige à St Raphaël - cette chute de neige est l’une des plus précoces jamais observée - la température descend à -4° à Marseille, -2° à Ajaccio et -1° à Calvi - il fait par ailleurs -10° à Mont de Marsan et St Girons (Ariège).

 

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1988

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Chambery

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Notre ville de CHAMBERY


Chambéry est une commune française de la région Rhône-Alpes située dans les Préalpes du Nord, entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, au confluent de l’Albanne et de la Leysse. C’est la préfecture de la Savoie.
Sa superficie est de 21 km² pour une altitude située entre 245 et 560 m.
Sa population est d’environ 60.000 habitants.


Le climat de Chambéry est continental montagnard. Ceci engendre des précipitations abondantes car notre ville est située sur la façade occidentale des Alpes, et à proximité du massif des Aravis, très arrosé. Il y pleut en moyenne 120 jours / an avec un cumul de 1136 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1950 h.


L'histoire de Chambéry : Acquise par la maison de Savoie en 1232, la ville de Chambéry devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1329 lors de l'établissement officiel du Conseil résident[ ] jusqu'à son transfert à Turin en 1562[]. Chambéry demeure toutefois la capitale historique des Etats de Savoie. Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d'Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1720, ont exercé une influence certaine en Europe, notamment en instaurant un véritable laboratoire de l'« absolutisme éclairé ». De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France. Marquée par une industrialisation tardive, l'économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l’armée. Son centre historique a été partiellement détruit dans les bombardements de 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années cinquante, puis dans les années soixante, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l'Université de Savoie, implantée en 1979, a apporté à Chambéry une importante population étudiante. Le grand nombre de résidents étrangers (notamment italiens), confère à la ville un caractère cosmopolite.


Les principaux centres d’intérêt de Chambéry sont : La crypte de Lémenc, le château des ducs de Savoie, la cathédrale Saint-François-de-Sales, la fontaine des éléphants et la vieille ville.