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Chronique 1989

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1989

 

Repères historiques de l'année 1989

4 juin 1989 : les manifestations de la place Tienanmen se terminent par une répression sauvage
14 juillet 1989 : commémorations du bicentenaire de la révolution française et G7 à Paris
la « Lambada » déferle sur les ondes
17 octobre 1989 : énorme tremblement de terre de San Francisco
10 novembre 1989 : tombée du mur de Berlin

 

Évènements météo marquants de l’année 1989 : hiver très doux et très sec avec très peu de neige en montagne, tempête fin février, fin mars estivale, neige début et fin avril, importante sécheresse au printemps et en été, tempête le 17 décembre.

 

L’hiver 1988-1989 est extrêmement doux et sec - la neige se fait très rare en montagne, du mois de janvier au début du mois de février - il s’agit du deuxième hiver consécutif marqué par la sécheresse.

 

 

30 janvier 1989 : l’anticyclone responsable du temps doux et très sec en montagne est au plus haut de sa forme - la pression atteint 1046 hpa en Ile de France.

 

 

25 février 1989 : après des records de hautes pressions, la France connaît des records de basses pressions - une dépression 950 hpa traverse la Manche et provoque une très forte tempête sur tout le pays - les rafales de vent atteignent 150 km/h dans la région de Biarritz.

 


La tempête du 25 février 1989 fait rage jusqu'en Corse

 

 

27 février 1989 : nouvelle tempête sur toute l’Europe de l’ouest - 60 morts - la neige qui manquait en montagne, arrive brutalement - il tombe 53cm en 24h à Bourg St Maurice (850m d’altitude) - congères de 3m en Lozère.

 

 

Du 10 au 13 mars 1989 : chaleur précoce dans le sud-ouest avec 25 à 27° en Aquitaine, région Midi-Pyrénées et Auvergne.

 

 

Du 26 au 31 mars 1989 : la chaleur devient tout à fait remarquable - on enregistre 28° à Biarritz, 27° à Cazaux, 26° à Strasbourg, 25° à Lyon et 24° à Paris - après un hiver déjà très doux, la végétation prend pratiquement un mois d’avance.

 

La chaleur précoce de fin mars 1989

 

 

4 avril 1989 : ce n’est pas un canular mais il neige toute la journée de la Bretagne à la Belgique - il s’agit des premières neiges depuis le mois de novembre, et dans certains cas, depuis l’hiver 1987-1988 ! on mesure 4cm en région parisienne.

 

La neige du 4 avril 1989 dans le Nord de la France !

 

 

16 avril 1989 : à proximité d’une petite dépression, les vents se déchaînent tout à coup sur le littoral de l’Aquitaine - les rafales atteignent 110 à 130 km/h.

 

 

Les 26 et 27 avril 1989 : le froid revient - averses de neige sur toutes les régions du nord - fortes gelées dévastatrice sur une végétation en avance le 27 avril au matin.

 

 

Du 20 au 24 mai 1989 : il fait très chaud pour la saison avec le plus souvent des températures de l’ordre de 30° y compris en Bretagne et en Normandie.

 

 

Depuis l’hiver 88-89, une importante sécheresse concerne l’ouest de la France et certaines îles bretonnes doivent être ravitaillées en eau - à Quimper, la situation est pire qu’en 1976 - la sécheresse concerne également les régions méditerranéennes et le sud-ouest jusqu’à l’automne 1989 - les incendies se multiplient, notamment dans le massif des Maures (Var) et dans la forêt landaise. Les mois de juin et juillet 1989 sont d’ailleurs chauds et secs.



Sécheresse de la première partie de l'année 1989 :  Le niveau de certains barrages descend de manière très visible…

 

La canicule reprend dans le sud-ouest puis sur toute la France du 20 au 23 juillet 1989 - il fait 39° à Mont de Marsan et Brie la Gaillarde, 38° à Clemont-Ferrand et Bordeaux, 37° à Cognac, 36° à Bourges et Poitiers, 33° à Paris - le 23 juillet 1989, Martel (Lot) est ravagée par un terrible orage - plusieurs victimes dans les campings.

 

Les dégâts de l’orage du 23 juillet 1989 à Martel (Lot) - photo meteo-villes

 


Le 5 août 1989 , il tombe 240mm de pluie en quelques heures à Narbonne, sous un orage très localisé. La nuit tombe alors que des nuages bas recouvre le littoral. Le spectacle est vraiment impressionnant.


L'otage du 7 août 1989 à Narbonne - cumuls de pluie

 

 

7 août 1989 : un orage d’une très grande violence endommage l’aéroport de Toulouse - les rafales atteignent 140 km/h et la température passe de 29 à 16° en 6 minutes - des grêlon gros comme des noix mitraillent la ville rose.

 

 

16 août 1989 : de nouveaux orages, très violents provoquent des dégâts en Aquitaine, dans le Périgord et sur les régions du nord-est - les vents atteignent 110 km/h à Bordeaux et 100 km/h à Guéret - la ville de Ribérac (Dordogne) est frappée de plein fouet par un déluge de grêlons qui sème la désolation.

 

 

19 août 1989 : d'après le site ouest-orages.org : "une tornade se forme sur les pistes de l'aéro-club La Rochelle-Ile de Ré et endommage 2 avions. Dans l'article les témoins racontent : le temps était lourd et le ciel recouvert, et tout-à-coup un tourbillon gris-blanc de forme conique touche le sol et traverse les pistes. D'une largeur d'environ 50 m, il soulève en une dizaine de secondes des barrières de chantier jusqu'à 20-30 mètres de hauteur, avant de traverser un parking et s'en prendre à deux avions qui avaient eu le malheur de se trouver là. Soulevés à la verticale, les deux engins se retrouvent renversés sur le dos, alors qu'un troisième avion se fait également bousculer." 

 

 

17 septembre 1989 : le cyclone « Hugo » ravage la Guadeloupe avec des vents à plus de 300 km/h - l’île est défigurée.

 

L'ouragan Hugo du 17 septembre 1989 en Guadeloupe

 

 

19 septembre 1989 : Violent orage à Pézenas (Hérault) avec plus de 100 mm et  un maximum de 240 mm à Tourbes (tout près de Pézenas). Il tombe également 164 mm à Salagou et 115 mm à Fréjorgues ainsi que 114 mm à Juvignac au Sud de Montpellier.

 

Cumuls de pluie le 19 septembre 1989 - orage dans l'Hérault

 

 

Les 21, 22 et 27 octobre 1989 : un vent chaud venu du sud fait grimper les températures au-delà des espérances, en cette saison - il fait plus de 25° sur la moitié de la France avec 29° à Biarritz et 25° à Paris.

 

 

16 au 18 novembre 1989 : Pluies diluviennes dans les Pyrénées-Orientales et forte houle occasionnent des inondations sur le Roussillon. Jusqu’à 478 mm au Pic de Néoulos - la plupart des communes du littoral sont touchées. A Canet-Plage la mer recouvre toute la plage, jusqu'aux habitations. A Port-Vendres l’eau du port arrive au niveau de la route.

 

Inondations Roussillon du 16 au 18 novembre 1989 -  Cumuls de pluie

 

 

Les 26 et 27 novembre 1989 : les températures descendent en-dessous de -10° dans le nord-est (-13° à Luxeuil les bains).

 

 

Du 15 au 18 décembre 1989 : les températures jouent décidément au yoyo - les vents de sud provoquent un véritable « coup de chaleur » des Pyrénées jusqu’au centre du pays - il fait 27° à St Girons (Ariège), 24° à Pau et Mont de Marsan, 23° à Perpignan, 22° à Carcassonne, 21° à Clermont-Ferrand et Bourges, 20° à Lyon, Grenoble et Nevers et 17° à Paris - le 17 décembre 1989, la tempête secoue toute la France et provoque la mort de 18 personne en Europe de l’ouest.

 

Tempête et douceur exceptionnelle du 16 décembre 1989 - analyse météo

 

 


Arbres déracinés en région parisienne après la tempête du 17 décembre 1989

 

 

Climat et écarts à la normale des températures et des pluies en 1989

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Chambery

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Notre ville de CHAMBERY


Chambéry est une commune française de la région Rhône-Alpes située dans les Préalpes du Nord, entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, au confluent de l’Albanne et de la Leysse. C’est la préfecture de la Savoie.
Sa superficie est de 21 km² pour une altitude située entre 245 et 560 m.
Sa population est d’environ 60.000 habitants.


Le climat de Chambéry est continental montagnard. Ceci engendre des précipitations abondantes car notre ville est située sur la façade occidentale des Alpes, et à proximité du massif des Aravis, très arrosé. Il y pleut en moyenne 120 jours / an avec un cumul de 1136 mm et un ensoleillement annuel moyen de 1950 h.


L'histoire de Chambéry : Acquise par la maison de Savoie en 1232, la ville de Chambéry devient la capitale politique des comtes de Savoie en 1329 lors de l'établissement officiel du Conseil résident[ ] jusqu'à son transfert à Turin en 1562[]. Chambéry demeure toutefois la capitale historique des Etats de Savoie. Grâce à la maîtrise des grands cols alpins et de la route d'Italie, qui leur a valu le surnom de Portiers des Alpes, les comtes, puis ducs de Savoie, devenus rois de Sardaigne en 1720, ont exercé une influence certaine en Europe, notamment en instaurant un véritable laboratoire de l'« absolutisme éclairé ». De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France. Marquée par une industrialisation tardive, l'économie de la ville a longtemps reposé sur la présence des administrations et de l’armée. Son centre historique a été partiellement détruit dans les bombardements de 1944. Depuis sa fusion avec deux communes rurales et la création de nouveaux quartiers et zones industrielles dans les années cinquante, puis dans les années soixante, Chambéry connaît un fort accroissement démographique. La présence de l'Université de Savoie, implantée en 1979, a apporté à Chambéry une importante population étudiante. Le grand nombre de résidents étrangers (notamment italiens), confère à la ville un caractère cosmopolite.


Les principaux centres d’intérêt de Chambéry sont : La crypte de Lémenc, le château des ducs de Savoie, la cathédrale Saint-François-de-Sales, la fontaine des éléphants et la vieille ville.